Les Cliniques Saint Charles, construites dans les années 30, ont révolutionné l'architecture hospitalière. Elles vont être transformées en 150 appartements.
C'est sur le site de l'hôpital général de Montpellier, au milieu d'anciens bâtiments hospitaliers, que les cliniques Saint Charles ont été construites, à la suite d'un concours lancé en 1929 et remporté par les architectes Paul Pelletier et Arthur Teisseire. Les cinq cliniques spécialisés qu'ils ont construits ont rompu avec la tradition des hôpitaux pavillonnaires. Désormais, les services sont regroupés par étages et les salles communes remplacées par des chambres de deux ou quatre lits donnant sur un balcon.
Parfaitement symétriques, les deux ailes sont déployées autours du corps central auquel les relient deux imposantes cages d'escaliers. Les verrières de 20 mètres de haut qui les éclairent cassent l'horizontalité. Simple et sobre, la ligne générale est animée par l'immense bas relief composé par Joachim Costa, sculpteur de la région lauréat de l'appel d'offre lancée en 1937.
Avec les verrières signées Emile Brière, les garde-corps, les luminaires d'époque, le jardin tiré au cordeau, l'ensemble constitue un magnifique témoignage de l'architecture des années 30 et du style Art Déco. L'immeuble a alors été classé à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 13 novembre 1997.
De ce fait, il bénéficie des incitations fiscales liées au régimes des Monuments historiques pour les parties communes et du régime de la loi Besson pour les parties privatives. Mais ce qui fait encore bien davantage de ce projet un événement est qu'il s'agit de la plus vaste opération " Monuments historique " jamais réalisée. Jusqu'à présent, ce type de travaux était cantonné à quelques hôtels particuliers ou à un travail de dentelle.
Les façades vont donc rester en l'état, ce qui, pour le promoteur Ellul, ne pose aucun problème, l'immeuble semblant avoir été construit pour servir de logement. Les 16.000m² vont permettre de construire des appartements de grandes dimensions, bien éclairés. La hauteur sous plafond, de 4 mètres, permettra d'ouvrir des perspectives et d'aménager des mezzanines.
L'entreprise Sogim s'est vue confiée les travaux de rénovation, mais participera aussi au conseil financier, s'étant fait une spécialité des ouvrage classés. Le double avantage fiscal, qui est accordé aux futurs acquéreurs, leur permettra de déduire de leurs revenus fonciers ou de leur revenu imposable le montant des travaux de réparation et d'amélioration, les intérêts des emprunts contractés. Une fois propriétaires, ils pourront, s'ils décident de mettre en location leur bien au condition de la loi Besson, profiter d'un deuxième cadeau fiscal.
Le projet " Espace Saint Charles " est remarquable également par son implantation. Alors que le marché de l'immobilier ancien est saturé en centre ville, ce sont 150 appartements qui vont être mis en vente à proximité de l'Ecusson, le centre historique de la ville, mais aussi de l'université, du Jardin des Plantes, du Stade Philippidès et dans un quartier desservi par une ligne de tramway.
Les appartements, qui devraient être livrée en septembre 2005, seront vendus entre 2.800 et 3.100 euros le mètre carré.
Parfaitement symétriques, les deux ailes sont déployées autours du corps central auquel les relient deux imposantes cages d'escaliers. Les verrières de 20 mètres de haut qui les éclairent cassent l'horizontalité. Simple et sobre, la ligne générale est animée par l'immense bas relief composé par Joachim Costa, sculpteur de la région lauréat de l'appel d'offre lancée en 1937.
Avec les verrières signées Emile Brière, les garde-corps, les luminaires d'époque, le jardin tiré au cordeau, l'ensemble constitue un magnifique témoignage de l'architecture des années 30 et du style Art Déco. L'immeuble a alors été classé à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 13 novembre 1997.
De ce fait, il bénéficie des incitations fiscales liées au régimes des Monuments historiques pour les parties communes et du régime de la loi Besson pour les parties privatives. Mais ce qui fait encore bien davantage de ce projet un événement est qu'il s'agit de la plus vaste opération " Monuments historique " jamais réalisée. Jusqu'à présent, ce type de travaux était cantonné à quelques hôtels particuliers ou à un travail de dentelle.
Les façades vont donc rester en l'état, ce qui, pour le promoteur Ellul, ne pose aucun problème, l'immeuble semblant avoir été construit pour servir de logement. Les 16.000m² vont permettre de construire des appartements de grandes dimensions, bien éclairés. La hauteur sous plafond, de 4 mètres, permettra d'ouvrir des perspectives et d'aménager des mezzanines.
L'entreprise Sogim s'est vue confiée les travaux de rénovation, mais participera aussi au conseil financier, s'étant fait une spécialité des ouvrage classés. Le double avantage fiscal, qui est accordé aux futurs acquéreurs, leur permettra de déduire de leurs revenus fonciers ou de leur revenu imposable le montant des travaux de réparation et d'amélioration, les intérêts des emprunts contractés. Une fois propriétaires, ils pourront, s'ils décident de mettre en location leur bien au condition de la loi Besson, profiter d'un deuxième cadeau fiscal.
Le projet " Espace Saint Charles " est remarquable également par son implantation. Alors que le marché de l'immobilier ancien est saturé en centre ville, ce sont 150 appartements qui vont être mis en vente à proximité de l'Ecusson, le centre historique de la ville, mais aussi de l'université, du Jardin des Plantes, du Stade Philippidès et dans un quartier desservi par une ligne de tramway.
Les appartements, qui devraient être livrée en septembre 2005, seront vendus entre 2.800 et 3.100 euros le mètre carré.