Antoine Zacharias, pdg de Vinci, le numéro un mondial des concessions, se dit prêt à apporter Cofiroute à ASF (Autoroutes du Sud de la France) afin de monter dans le capital de cette dernière.
Apporter Cofiroute à ASF reviendrait pour Vinci à monter à environ 40% dans le capital de la société d'autoroute introduite en bourse fin mars, a-t-il déclaré. Les deux groupes de construction Vinci et Eiffage ont acquis ensemble en avril 17,19% du capital d'ASF, dont l'Etat garde pour l'instant 51%.
"Ce serait pour nous la chose la plus convenable" et "le seul projet industriel proposé" pour ASF, a estimé M. Zacharias. "Ni ASF ni Cofiroute ne peuvent rester seules. ASF ne vivra pas seule" et pourrait être racheté à terme par "un prédateur", a-t-il ajouté.
Le PDG de Vinci a plaidé en faveur de la création d'un acteur français puissant de ce secteur, afin de "pouvoir parler sur un pied d'égalité" avec les grands groupes italien (Autostrade) et espagnol (Acesa).
Vinci est également prêt à racheter la part supplémentaire du capital d'ASF que l'Etat français pourrait vendre, et à participer à l'avenir à toutes les privatisations de sociétés françaises de concessions autoroutières qui pourraient avoir lieu. "Je serai présent partout. C'est notre métier", a dit M. Zacharias.
"Vinci veut devenir incontournable dans les concessions", a-t-il résumé.
"La part des concessions dans le total des résultats de Vinci devrait croître dans les années à venir", a ajouté un membre de la direction du groupe.
Fin juin, le président des ASF, Bernard Val, s'était déclaré opposé à une forte montée de Vinci dans le capital de son entreprise, soulignant avoir pour elle de nombreux projets à l'étranger.
Cofiroute, seule grande société d'autoroute privée française, est détenue par Vinci, Eiffage, les banques BNP-Paribas et Société Générale et les groupes de travaux routiers Colas et Jean Lefebvre. Son réseau se situe dans l'ouest de la France.
"Ce serait pour nous la chose la plus convenable" et "le seul projet industriel proposé" pour ASF, a estimé M. Zacharias. "Ni ASF ni Cofiroute ne peuvent rester seules. ASF ne vivra pas seule" et pourrait être racheté à terme par "un prédateur", a-t-il ajouté.
Le PDG de Vinci a plaidé en faveur de la création d'un acteur français puissant de ce secteur, afin de "pouvoir parler sur un pied d'égalité" avec les grands groupes italien (Autostrade) et espagnol (Acesa).
Vinci est également prêt à racheter la part supplémentaire du capital d'ASF que l'Etat français pourrait vendre, et à participer à l'avenir à toutes les privatisations de sociétés françaises de concessions autoroutières qui pourraient avoir lieu. "Je serai présent partout. C'est notre métier", a dit M. Zacharias.
"Vinci veut devenir incontournable dans les concessions", a-t-il résumé.
"La part des concessions dans le total des résultats de Vinci devrait croître dans les années à venir", a ajouté un membre de la direction du groupe.
Fin juin, le président des ASF, Bernard Val, s'était déclaré opposé à une forte montée de Vinci dans le capital de son entreprise, soulignant avoir pour elle de nombreux projets à l'étranger.
Cofiroute, seule grande société d'autoroute privée française, est détenue par Vinci, Eiffage, les banques BNP-Paribas et Société Générale et les groupes de travaux routiers Colas et Jean Lefebvre. Son réseau se situe dans l'ouest de la France.