Le montage financier du projet de terminal méthanier de Dunkerque (Nord) est bouclé, a annoncé mercredi le groupe énergétique EDF qui supportera 65% de l'investissement nécessaire.
EDF annonce la décision finale d'investissement dans le terminal méthanier de Dunkerque aux côtés du gestionnaire du réseau belge de transport de gaz Fluxys et du pétrolier Total, qui ont confirmé leur prise de participation à hauteur respectivement de 25% et 10% dans le capital de Dunkerque LNG, la société en charge de l'installation industrielle du terminal et désormais détenue à 65% par EDF. Dunkerque LNG «se réserve la possibilité d'accueillir ultérieurement d'autres partenaires financiers ou commerciaux», en sus de ses trois actionnaires initiaux, selon le communiqué d'EDF. Pour l'heure, les trois partenaires partageront ainsi l'investissement d'1 milliard d'euros porté par Dunkerque LNG à hauteur de leur participation dans le capital de cette société. «Nous accueillons avec satisfaction la décision finale d'investissement dans le terminal méthanier de Dunkerque. Depuis plus d'un an, nous soutenons ce projet structurant pour l'emploi et la revitalisation économique du bassin Dunkerquois», a déclaré le PDG de Total, Christophe de Margerie.
Ce projet, qui avait été annoncé début mai par le président Nicolas Sarkozy, démarrera sa construction début 2012. Le chantier a été confié par lot à trois groupements d'entreprises : le consortium Bessac-Razel-(groupe Fayat)-Soletanche (groupe Vinci) qui réalisera le tunnel entre la centrale de Gravelines et le terminal ; le consortium Bouygues-Entrepose Contracting qui construira les trois réservoirs de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) ; et le consortium Techint-Sener qui sera en charge des «installations de déchargement et de process industriel liés à la regazéification du GNL». Le terminal méthanier de Dunkerque, dont la mise en service est prévue fin 2015, «aura une capacité annuelle de regazéification de 13Gm3 et augmentera d'environ 20% les capacités d'importation de gaz naturel sur le territoire français», d'après le communiqué d'EDF.