La deuxième phase du chantier a été celle du montage du nouveau tablier de 145 mètres. Une opération "complexe" se basant sur l'assemblage et la suspension d'une succession de modules de 4,7 mètres de large. "Seulement deux entreprises de La Réunion ont répondu à ce projet. Peu de sociétés spécialisées savent mener ce type de travaux", avance l'architecte du patrimoine.
Le chantier s'est révélé "passionnant" pour l'architecte du patrimoine. Les porteurs du projet ont cherché à retrouver des pièces identiques à celles présentes sur le pont suspendu. "Nous voulions mettre en œuvre des poutres IPN du tablier d'origine de Ferdinand Arnodin, qui avaient été changées dans les années 1960. Une entreprise a fabriqué les pièces moulées en fonte, typiques de celles des ponts du XIXe siècle", indique Stéphane Barbotin-Larrieu.
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