Le quotidien français «Le Monde» fête ses 60 ans en changeant de siège social. L’inauguration de ce bâtiment de 18.000 m2, réhabilité par les époux Portzamparc, s’est déroulée jeudi soir, avec comme point d’orgue le dévoilement de sa façade en verre sérigraphié.
C’est donc dans la nuit du 16 au 17 décembre, après seulement 18 mois de chantier, qu’a commencé le déménagement des équipes du Monde vers le 74-84 boulevard Auguste Blanqui (Paris, 13ème arrondissement). Le premier journal fabriqué à cette adresse sera dans les kiosques mardi matin.
Pour François Bertière - Président de Bouygues Immobilier et maître d’ouvrage de l’opération - «travailler avec de grands architectes est un atout pour le promoteur». Dans le cas présent, ce sont Christian et Elisabeth de Portzamparc qui ont été chargés de restructurer, en bureaux contemporains et agréables, l’ancien siège de la direction commerciale d’Air France.
Ce bâtiment des années 70 était «un bâtiment simple, bien fait mais personne ne le remarquait. Il fallait trouver les moyens de lui donner une présence sur le boulevard et l’identité du locataire m’y incitait», explique l’architecte Christian de Portzamparc. Son intervention a été un défi à la fois technique, fonctionnel et esthétique.
Un défi technique car il a fallu biseauter le toit pour que l’édifice ne soit plus régi par la réglementation «Immeuble de Grande Hauteur», puis travailler en sous-oeuvre à l’«épaississement» du bâtiment (plateaux de 18 m de côté). Ces travaux ont permis de donner plus d’espace et de lumière aux lieux de travail et de vie. Une optimisation fonctionnelle qui a été accompagnée de l’installation d’une technologie informatique de pointe.
Concernant les faces Est et Ouest du Monde, l’architecte emploi des termes techniques ancestraux comme marqueterie ou origami mais les applique à des matériaux contemporains comme l’aluminium. La surface de la façade Ouest est ainsi composée d’un jeu de plissages obliques, inspirés de l’art japonais du pliage de papier, sur laquelle viennent se combiner divers rectangles d’aluminium (blanc, gris, bleu) et de verre.
Mais le véritable élément qui fait que le Monde est Monde, c’est l’écran de «Une» qui s’affiche en double peau de la façade principale. Un écran qui représente la Une du journal avec un texte de Victor Hugo sur la liberté de la presse, deux colombes dessinées par Plantu et un planisphère. Divisée en trois parties, cette feuille de verre sérigraphié permet d’atténuer la pénétration des rayons solaires.
Les premiers journalistes, venus arpenter leurs nouveaux locaux jeudi matin, semblaient sous le charme des «coins et recoins» de détente créés par l’architecte d’intérieur Elisabeth de Portzamparc : qu’il s’agisse de la salle du restaurant d’entreprise (avec ses portiques obliques), de la cafétéria-snack (très cocooning) ou du jardin d’hiver bénéficiant d’une étonnante et odorante installation végétale qui filtre et purifie l’air.
Pour François Bertière - Président de Bouygues Immobilier et maître d’ouvrage de l’opération - «travailler avec de grands architectes est un atout pour le promoteur». Dans le cas présent, ce sont Christian et Elisabeth de Portzamparc qui ont été chargés de restructurer, en bureaux contemporains et agréables, l’ancien siège de la direction commerciale d’Air France.
Ce bâtiment des années 70 était «un bâtiment simple, bien fait mais personne ne le remarquait. Il fallait trouver les moyens de lui donner une présence sur le boulevard et l’identité du locataire m’y incitait», explique l’architecte Christian de Portzamparc. Son intervention a été un défi à la fois technique, fonctionnel et esthétique.
Un défi technique car il a fallu biseauter le toit pour que l’édifice ne soit plus régi par la réglementation «Immeuble de Grande Hauteur», puis travailler en sous-oeuvre à l’«épaississement» du bâtiment (plateaux de 18 m de côté). Ces travaux ont permis de donner plus d’espace et de lumière aux lieux de travail et de vie. Une optimisation fonctionnelle qui a été accompagnée de l’installation d’une technologie informatique de pointe.
Concernant les faces Est et Ouest du Monde, l’architecte emploi des termes techniques ancestraux comme marqueterie ou origami mais les applique à des matériaux contemporains comme l’aluminium. La surface de la façade Ouest est ainsi composée d’un jeu de plissages obliques, inspirés de l’art japonais du pliage de papier, sur laquelle viennent se combiner divers rectangles d’aluminium (blanc, gris, bleu) et de verre.
Mais le véritable élément qui fait que le Monde est Monde, c’est l’écran de «Une» qui s’affiche en double peau de la façade principale. Un écran qui représente la Une du journal avec un texte de Victor Hugo sur la liberté de la presse, deux colombes dessinées par Plantu et un planisphère. Divisée en trois parties, cette feuille de verre sérigraphié permet d’atténuer la pénétration des rayons solaires.
Les premiers journalistes, venus arpenter leurs nouveaux locaux jeudi matin, semblaient sous le charme des «coins et recoins» de détente créés par l’architecte d’intérieur Elisabeth de Portzamparc : qu’il s’agisse de la salle du restaurant d’entreprise (avec ses portiques obliques), de la cafétéria-snack (très cocooning) ou du jardin d’hiver bénéficiant d’une étonnante et odorante installation végétale qui filtre et purifie l’air.
