Les Autoroutes du Sud de la France installent les premières glissières en béton sur le terre-plein central de l'A7, entre Orange et Valence, un chantier de plus de trois ans et de 35 millions d'euros.
Il s'agit "d'améliorer la sécurité des usagers comme du personnel sur les 100 km les plus fréquentés" de l'A7.
L'entretien du terre-plein central (tpc) et les chocs contre les glissières, actuellement en métal, nécessitent quelque 400 interventions par an. Avec près de 80.000 véhicules par jour dont 12.000 poids-lourds, le trafic, dense même la nuit, s'en trouve gêné, augmentant les risques d'accidents.
"Dans l'attente des solutions de l'Etat pour lutter contre la saturation croissante de la vallée du Rhône", les ASF déclaraient mercredi vouloir "maintenir les meilleures conditions de circulation et de sécurité".
Les séparateurs en béton doivent améliorer la sécurité des ouvriersautoroutiers ASF, des entreprises d'entretien et des secours en limitant leurs interventions. Les voies de gauche seront ainsi moins fréquemment neutralisées alors que les chantiers génèrent annuellement 1.400 km de neutralisation des voies rapides.
Interrogé sur les économies qui en découleront, un cadre de la société exploitante rappelle que les réparations sont toujours imputées à l'usager fautif. Le béton devrait mieux résister aux "touchettes" quotidiennes d'automobilistes distraits alors que les plantations, qui nécessitent un entretien, disparaîtront du terre plein.
Pour expliquer la pose de béton "sur cette portion bien précise d'autoroute", ASF explique qu'il s'agit de "limiter les traversées du terre-plein central par des camions en détresse" ainsi que les chantiers.
Les tenants du "métallique", interrogés par l'AFP, font toutefois observer que si le béton, haut de 80 cm, peut limiter la traversée d'un poids-lourd ou de son chargement, il ne s'agit pas d'une panacée et que le béton, heurté violemment, nécessitera, lui aussi, un chantier de réalignement.
Les ASF ne contestent pas: "Les glissières en béton n'ont pas la prétention d'interdire les traversées de PL, mais de les limiter", admet volontiers un ingénieur interrogé par l'AFP sur l'accident mortel d'un 38 tonnes qui a franchi, le 14 août à Valence, une double file de glissières en béton coulées en continu et présentant l'effet d'un mur.
Mais il souligne que les glissières en béton préfabriquées qui vont être mises en place "permettent lorsqu'elles sont alignées d'éviter l'effet de mur du fait de la déformation possible du dispositif".
En cas de choc, ce dispositif absorbe une partie de l'énergie du véhicule et limite son renvoi trop brutal sur les voies, affirme Frédéric Faure, un porte-parole des ASF, interrogé sur le fait que les passagers d'une voiture percutant du béton - hypothèse à retenir même dans une ligne droite - pourrait s'en tirer moins bien que face à une glissière métallique.
La mise en place de béton, qui en réduisant la largeur du tpc va aussi permettre d'élargir les bandes d'arrêt d'urgence est, en tous cas selon ASF, "la seule solution raisonnable" pour appréhender l'exploitation de cette portion de l'A7, en limitant le nombre de chantiers sur une chaussée proche de la saturation, dans l'attente de décisions politiques.
L'entretien du terre-plein central (tpc) et les chocs contre les glissières, actuellement en métal, nécessitent quelque 400 interventions par an. Avec près de 80.000 véhicules par jour dont 12.000 poids-lourds, le trafic, dense même la nuit, s'en trouve gêné, augmentant les risques d'accidents.
"Dans l'attente des solutions de l'Etat pour lutter contre la saturation croissante de la vallée du Rhône", les ASF déclaraient mercredi vouloir "maintenir les meilleures conditions de circulation et de sécurité".
Les séparateurs en béton doivent améliorer la sécurité des ouvriersautoroutiers ASF, des entreprises d'entretien et des secours en limitant leurs interventions. Les voies de gauche seront ainsi moins fréquemment neutralisées alors que les chantiers génèrent annuellement 1.400 km de neutralisation des voies rapides.
Interrogé sur les économies qui en découleront, un cadre de la société exploitante rappelle que les réparations sont toujours imputées à l'usager fautif. Le béton devrait mieux résister aux "touchettes" quotidiennes d'automobilistes distraits alors que les plantations, qui nécessitent un entretien, disparaîtront du terre plein.
Pour expliquer la pose de béton "sur cette portion bien précise d'autoroute", ASF explique qu'il s'agit de "limiter les traversées du terre-plein central par des camions en détresse" ainsi que les chantiers.
Les tenants du "métallique", interrogés par l'AFP, font toutefois observer que si le béton, haut de 80 cm, peut limiter la traversée d'un poids-lourd ou de son chargement, il ne s'agit pas d'une panacée et que le béton, heurté violemment, nécessitera, lui aussi, un chantier de réalignement.
Les ASF ne contestent pas: "Les glissières en béton n'ont pas la prétention d'interdire les traversées de PL, mais de les limiter", admet volontiers un ingénieur interrogé par l'AFP sur l'accident mortel d'un 38 tonnes qui a franchi, le 14 août à Valence, une double file de glissières en béton coulées en continu et présentant l'effet d'un mur.
Mais il souligne que les glissières en béton préfabriquées qui vont être mises en place "permettent lorsqu'elles sont alignées d'éviter l'effet de mur du fait de la déformation possible du dispositif".
En cas de choc, ce dispositif absorbe une partie de l'énergie du véhicule et limite son renvoi trop brutal sur les voies, affirme Frédéric Faure, un porte-parole des ASF, interrogé sur le fait que les passagers d'une voiture percutant du béton - hypothèse à retenir même dans une ligne droite - pourrait s'en tirer moins bien que face à une glissière métallique.
La mise en place de béton, qui en réduisant la largeur du tpc va aussi permettre d'élargir les bandes d'arrêt d'urgence est, en tous cas selon ASF, "la seule solution raisonnable" pour appréhender l'exploitation de cette portion de l'A7, en limitant le nombre de chantiers sur une chaussée proche de la saturation, dans l'attente de décisions politiques.