Les contraintes du projet n'étaient pas négligeables : côtoyant des installations historiques classées Seveso niveau 2, les nouveaux bâtiments devaient s'implanter dans un espace traversé par de nombreux flux et opter pour des matériaux intégrant les effets du torula compniacensis, un champignon microscopique se nourrissant de l'évaporation d'alcool pendant le vieillissement en fût des eaux-de-vie depuis les chais - un phénomène appelé "la part des anges" - et qui recouvre par conséquent les murs alentour.
Des spécificités qui ont conduit à des choix techniques - et environnementaux - tels que des faux-plafonds acoustiques de très haute performance d'une hauteur minimale de 2,70 mètres, un traitement thermique permettant la distribution de chaud et de froid en simultané avec production par pompe à chaleur, une ventilation double flux avec récupération sur l'air extrait ou encore une production d'eau chaude sanitaire d'origine solaire. Sur le plan de la modularité, les concepteurs ont également validé des faux-planchers démontables ainsi que des équipements techniques flexibles. Développé dans une démarche Haute qualité environnementale Bâtiment durable (HQE BD) niveau "Très performant", le projet a été expérimenté avec Énergie+ Carbone-, obtenant le niveau E2 C1.