Selon le cabinet immobilier international Healey and Baker, les incertitudes économiques vont faire baisser les loyers en Ile-de-France comme en 2002.
" Les incertitudes économiques qui freinent le dynamisme des entreprises et la nécessité de réduire les frais généraux conduisent les entrepreneurs à adopter une attitude très prudente en matière de transactions immobilières. Les projets d'expansion sont reportés et l'heure est au contraire à la réduction des surfaces ", a souligné Thierry Juteaux, directeur du département bureaux du cabinet, qui tenait une conférence de presse mardi 7 janvier.
Les raisons économiques ont poussé les entreprises à se séparer de leur sièges sociaux, non en raison de fusions, mais à cause de leur poids financier. " Près d'un tiers des ventes réalisées en 2002 a concerné des sièges sociaux ", a indiqué Thierry Juteaux.
S'ajoute à cette situation défavorable une arrivée massive sur le marché de nouvelles surfaces : près de 250.000m² de surface commerciale vont être livrés en 2003, soit cinq fois plus que l'an passé.
Le cabinet de conseil se distingue de ses confrères par une certaine modération quant à la prévision de baisses de loyers. Il considère que le fléchissement est de l'ordre, en 2002, de 6% à 8%, sur un an. Mais cette baisse aurait été accompagnée par une participation du propriétaire aux frais de travaux ou par une franchise de loyers pendant plusieurs mois.
Pour les commerces, le cabinet immobilier note de grandes difficultés à obtenir des permis pour réaliser des projets de restructuration en centre-ville et la disparition des demandes pour les " megastores ", qui ont connu leurs heures de gloire entre 1998 et 2000. Christian Dubois, directeur du département commerce, a poursuivi son analyse en indiquant que les grandes enseignes n'avaient désormais plus besoin d'un rayon alimentaire pour attirer le client. Le succès d'une " zone de chalandise " est lié à la présence d'activités de loisirs : un multiplexe de salles de cinéma est désormais indispensable.
Pourtant, malgré cette baisse programmée des loyers, Carrefour annonçait fin décembre son intention de se séparer de ses galeries commerciales en 2003.
Les raisons économiques ont poussé les entreprises à se séparer de leur sièges sociaux, non en raison de fusions, mais à cause de leur poids financier. " Près d'un tiers des ventes réalisées en 2002 a concerné des sièges sociaux ", a indiqué Thierry Juteaux.
S'ajoute à cette situation défavorable une arrivée massive sur le marché de nouvelles surfaces : près de 250.000m² de surface commerciale vont être livrés en 2003, soit cinq fois plus que l'an passé.
Le cabinet de conseil se distingue de ses confrères par une certaine modération quant à la prévision de baisses de loyers. Il considère que le fléchissement est de l'ordre, en 2002, de 6% à 8%, sur un an. Mais cette baisse aurait été accompagnée par une participation du propriétaire aux frais de travaux ou par une franchise de loyers pendant plusieurs mois.
Pour les commerces, le cabinet immobilier note de grandes difficultés à obtenir des permis pour réaliser des projets de restructuration en centre-ville et la disparition des demandes pour les " megastores ", qui ont connu leurs heures de gloire entre 1998 et 2000. Christian Dubois, directeur du département commerce, a poursuivi son analyse en indiquant que les grandes enseignes n'avaient désormais plus besoin d'un rayon alimentaire pour attirer le client. Le succès d'une " zone de chalandise " est lié à la présence d'activités de loisirs : un multiplexe de salles de cinéma est désormais indispensable.
Pourtant, malgré cette baisse programmée des loyers, Carrefour annonçait fin décembre son intention de se séparer de ses galeries commerciales en 2003.