Sur un terrain triangulaire à l'ombre de la BNF, Jean-michel Wilmotte a dessiné un cinéma de verre, pour que la lumière circule comme dans un film.
Pour sa dernière implantation, Marin Karmitz, producteur et propriétaire de, désormais, 58 salles, a cherché à jouer avec la lumière. Le pari était audacieux, tant le site était peu utilisable : un long triangle jouxtant toute la partie ouest de la Bibliothèque nationale de France (BNF).
Dans ce quartier en devenir, le producteur a jeté son dévolu sur cette parcelle où tout était à faire pour pouvoir adapter l'architecture à sa conception du cinéma : liberté de mouvement et de lumière. Rejetant les architectures aliénantes des gros multiplexes, il a tiré parti, grâce à l'architecte Jean-Michel Wilmotte, de l'étendu du site, de 320 mètres de longs sur 3 de larges, très effilé.
Une grande façade de verre transparent, illuminée par les façades de la ville comme un écran par le projecteur, devient le théâtre de la construction de ce futur Quartier Latin de la capitale. En retour, son battement interne éclaire la ville, dans une interaction que le producteur conçoit comme à l'image même du cinéma.
Combinant cafés, bars, espaces de projections et d'expositions, boutiques d'images et de son, ce nouveau complexe du XIIIème arrondissement de Paris sera le navire amiral de ce producteur déjà propriétaire de 9 autres centres dans la capitale. Ouvert à tous les vents et à tout le monde, il ne sera pas nécessaire d'être muni d'un billet pour traverser le site.
Un fauteuil pour deux
Une " rue intérieure " part d'une place plantée d'eucalyptus et permet de traverser le site, ouvert sur l'environnement. Les deux plus vastes salles, dont une de 600 fauteuils, sont " suspendues " au-dessus de cette rue, les 12 autres se répartissant en sous-sol.
Grande originalité, que l'on doit au designer Martin Szekely, les 2.712 fauteuils sont prévus pour deux personnes. Cette idée répond à l'idée que Marin Karmitz se fait du cinéma, lieu de mystère, d'intimité et aussi d'érotisme. Ceux qui souhaiteront marquer leur territoire pourront rabaisser l'accoudoir central.
L'inauguration officielle de ces 12.00m² se fera le 17 février, en présence du ministre de la Culture, Jean-Jacques Aillagon, et du maire de Paris, Bertrand Delanoë, à l'occasion de l'avant-première du dernier film de Claude Chabrol : " La Fleur du Mal ".
Dans ce quartier en devenir, le producteur a jeté son dévolu sur cette parcelle où tout était à faire pour pouvoir adapter l'architecture à sa conception du cinéma : liberté de mouvement et de lumière. Rejetant les architectures aliénantes des gros multiplexes, il a tiré parti, grâce à l'architecte Jean-Michel Wilmotte, de l'étendu du site, de 320 mètres de longs sur 3 de larges, très effilé.
Une grande façade de verre transparent, illuminée par les façades de la ville comme un écran par le projecteur, devient le théâtre de la construction de ce futur Quartier Latin de la capitale. En retour, son battement interne éclaire la ville, dans une interaction que le producteur conçoit comme à l'image même du cinéma.
Combinant cafés, bars, espaces de projections et d'expositions, boutiques d'images et de son, ce nouveau complexe du XIIIème arrondissement de Paris sera le navire amiral de ce producteur déjà propriétaire de 9 autres centres dans la capitale. Ouvert à tous les vents et à tout le monde, il ne sera pas nécessaire d'être muni d'un billet pour traverser le site.
Un fauteuil pour deux
Une " rue intérieure " part d'une place plantée d'eucalyptus et permet de traverser le site, ouvert sur l'environnement. Les deux plus vastes salles, dont une de 600 fauteuils, sont " suspendues " au-dessus de cette rue, les 12 autres se répartissant en sous-sol.
Grande originalité, que l'on doit au designer Martin Szekely, les 2.712 fauteuils sont prévus pour deux personnes. Cette idée répond à l'idée que Marin Karmitz se fait du cinéma, lieu de mystère, d'intimité et aussi d'érotisme. Ceux qui souhaiteront marquer leur territoire pourront rabaisser l'accoudoir central.
L'inauguration officielle de ces 12.00m² se fera le 17 février, en présence du ministre de la Culture, Jean-Jacques Aillagon, et du maire de Paris, Bertrand Delanoë, à l'occasion de l'avant-première du dernier film de Claude Chabrol : " La Fleur du Mal ".
