Afin de faire face à la crise de l'économie japonaise, le groupe japonais de Mitsui Construction a indiqué mardi avoir entamé des négociations avec son homologue Sumitomo Construction en vue d'une éventuelle fusion.
"Notre groupe et Sumitomo Construction sont en train de négocier un renforcement de nos relations, notamment l'intégration de nos opérations, en plus des alliances conclues dans le passé", a indiqué Mitsui Construction dans un communiqué.
Mitsui Construction et Sumitomo Construction collaborent déjà dans les technologies du bâtiment et cette alliance donnerait naissance au septième constructeur immobilier japonais.
Selon le quotidien économique Nihon Keizai (Nikkei) cité par l'AFP, les deux groupes ont déjà conclu un accord de principe selon lequel ils fusionneront leurs opérations en avril 2003, ce sans recevoir de soutien financier de leur principale banque créancière, Sumitomo Mitsui Banking Corp. (SMBC).
Rappelons que le secteur de la construction japonais est l'un des plus frappés par la crise, notamment du fait de la baisse des commandes de travaux publics qu'elle entraîne.
En décembre le groupe Aoki a fait faillite, laissant des dettes de 522 milliards de yens (4,55 milliards d'euros), en dépit d'un plan de restructuration annoncé en 1999 qui comportait un important abandon de créances.
Mitsui et Sumitomo s'efforceront de réduire leurs coûts notamment par des suppressions de postes. Les deux groupes doivent rembourser une dette d'environ 600 milliards de yens, selon le Nikkei. Sur l'exercice achevé fin mars, Mitsui Construction a essuyé une perte nette de 20,9 milliards de yens, tandis que sur la même période Sumitomo Construction a subi une perte de 1,9 milliard.
Les deux constructeurs employaient à eux deux 4.900 personnes fin septembre (maisons-mères seulement). Ils veulent réduire leur personnel de 10% par des départs naturels en retraite, affirme le Nikkei.
Mitsui Construction et Sumitomo Construction collaborent déjà dans les technologies du bâtiment et cette alliance donnerait naissance au septième constructeur immobilier japonais.
Selon le quotidien économique Nihon Keizai (Nikkei) cité par l'AFP, les deux groupes ont déjà conclu un accord de principe selon lequel ils fusionneront leurs opérations en avril 2003, ce sans recevoir de soutien financier de leur principale banque créancière, Sumitomo Mitsui Banking Corp. (SMBC).
Rappelons que le secteur de la construction japonais est l'un des plus frappés par la crise, notamment du fait de la baisse des commandes de travaux publics qu'elle entraîne.
En décembre le groupe Aoki a fait faillite, laissant des dettes de 522 milliards de yens (4,55 milliards d'euros), en dépit d'un plan de restructuration annoncé en 1999 qui comportait un important abandon de créances.
Mitsui et Sumitomo s'efforceront de réduire leurs coûts notamment par des suppressions de postes. Les deux groupes doivent rembourser une dette d'environ 600 milliards de yens, selon le Nikkei. Sur l'exercice achevé fin mars, Mitsui Construction a essuyé une perte nette de 20,9 milliards de yens, tandis que sur la même période Sumitomo Construction a subi une perte de 1,9 milliard.
Les deux constructeurs employaient à eux deux 4.900 personnes fin septembre (maisons-mères seulement). Ils veulent réduire leur personnel de 10% par des départs naturels en retraite, affirme le Nikkei.