Suite à la réunion des délégués syndicaux du constructeur d'engins de BTP, réunis en Isère depuis mercredi, il a été décidé de mettre en place un réseau syndical mondial. Objectif : « promouvoir les droits des salariés ».
Durant deux jours, quelque 70 délégués syndicaux de Caterpillar, venus de 7 pays, étaient réunis à Echirolles (Isère), au siège français du groupe. Syndicalistes américains, japonais et européens ont, pour la première fois, pu se mettre autour d'une table. Au final, un communiqué a fait part de la volonté des participants de « renforcer leur coopération au niveau international et de mettre en place un réseau syndical chez Caterpillar ».
Sous l'égide de la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie (FIOM), les responsables syndicaux étaient réunis afin « d'approfondir les échanges d'information sur la situation dans les différents pays, de travailler ensemble pour promouvoir des droits des salariés de Caterpillar, de ses fournisseurs et sous-traitants à travers le monde et développer des initiatives et actions conjointes ».
Cette rencontre intervenait plus d'un an après la suppression de 19.000 emplois dans le monde en raison de la crise. Caterpillar, numéro un mondial de son secteur présent dans 50 pays, a depuis redressé la barre et embauché 1.500 employés.
