La Mission pour la réalisation des actifs immobiliers du ministère de la Défense (MRAI) a indiqué jeudi avoir cédé 77 immeubles en 2005, le tout pour 122 millions d'euros.
Vendre le patrimoine urbain ou rural abandonné par l'armée et procéder aux études de reconversion des sites : tel est le rôle de la MRAI. Son dirigeant Jacques Brucher a indiqué que cette structure était actuellement en charge de «près de 600 dossiers représentant 7.000 hectares», terrains d'exercice, immeubles fortifiés, casernes, bases aériennes, «de 200 mètres carrés à plusieurs centaines d'hectares».
Depuis sa création, la MRAI a cédé 1.850 immeubles pour un total d'environ 846 millions d'euros. De l'ordre de 122 M', le montant des ventes de l'année 2005 représente plus du double de la moyenne annuelle du fait de la cession de trois immeubles parisiens pour un total de 70,2 millions, selon Jacques Brucher.
La plupart des ventes sont réalisées au profit des collectivités locales qui procèdent à leur réaménagement, ce qui se traduit, y compris pour les grandes surfaces rurales, par une transformation en zone urbaine ou en zone d'activités. Jacques Brucher a ainsi cité les 300 hectares de l'aérodrome de Damblain (Vosges), destinés à un «parc d'activités logistiques et industrielles», les 62 hectares du camp d'Idron (Pyrénées-Atlantiques), promis à un programme de logements et à un pôle économique, ou encore les 41 hectares du camp de Hourtin (Gironde), destiné à devenir un «complexe de loisirs et de congrès» avec logements, bureaux et commerces.
De son côté, Jean-Pierre Aubert, délégué interministériel aux restructurations de défense (DIRD), a quant à lui indiqué qu'en dix ans d'activité, la DIRD avait créé 25.000 emplois dans les zones délaissées par l'industrie de l'armement ou par l'armée, après intervention de la MRAI.
Depuis sa création, la MRAI a cédé 1.850 immeubles pour un total d'environ 846 millions d'euros. De l'ordre de 122 M', le montant des ventes de l'année 2005 représente plus du double de la moyenne annuelle du fait de la cession de trois immeubles parisiens pour un total de 70,2 millions, selon Jacques Brucher.
La plupart des ventes sont réalisées au profit des collectivités locales qui procèdent à leur réaménagement, ce qui se traduit, y compris pour les grandes surfaces rurales, par une transformation en zone urbaine ou en zone d'activités. Jacques Brucher a ainsi cité les 300 hectares de l'aérodrome de Damblain (Vosges), destinés à un «parc d'activités logistiques et industrielles», les 62 hectares du camp d'Idron (Pyrénées-Atlantiques), promis à un programme de logements et à un pôle économique, ou encore les 41 hectares du camp de Hourtin (Gironde), destiné à devenir un «complexe de loisirs et de congrès» avec logements, bureaux et commerces.
De son côté, Jean-Pierre Aubert, délégué interministériel aux restructurations de défense (DIRD), a quant à lui indiqué qu'en dix ans d'activité, la DIRD avait créé 25.000 emplois dans les zones délaissées par l'industrie de l'armement ou par l'armée, après intervention de la MRAI.