Dans un site aux contraintes multiples, enserré entre deux voies ferrées, l'agence Arc.Ame vient de concevoir à Saint-Ouen l'Aumône (Val-d'Oise) un projet avec le maître d'ouvrage Emmaüs Habitat. Au menu : une première tranche de 67 logements livrée au premier trimestre 2016 et une seconde de 83 appartements prévue en novembre 2017.
Une véritable "mini-opération" urbaine dans l'ancienne cité Blanche de Castille à Saint-Ouen-L'Aumône (Val-d'Oise). Après avoir conçu les rues et les passages sous les ponts, il fallait concevoir 150 logements et prévoir des zones de stationnement - la voiture étant importante dans ce type de quartiers - et préserver un espace en cœur d'îlot, tout en maintenant des bâtiments existants. "C'était presque une équation impossible", nous confie Muriel Alves, chef de projet pour l'agence Arc.Ame, chargée de la conception de la résidence Blanche-de-Castille. Un programme de logement social réalisé sur près de sept ans pour Emmaüs Habitat.
Un fort besoin de rénovation et requalification
Dans cette ancienne cité construite en 1955, les constructions neuves de la première tranche, livrée au premier trimestre 2016 (67 logements), présentent désormais une "architecture contemporaine de qualité", des aménagements paysagers, des "logements adaptés" et enfin des places de stationnement bien identifiées, souligne l'architecte. Sans oublier un espace de jeux et de repos, qui s'articulent autour d'un cheminement central. A noter que la seconde tranche de l'opération englobant 83 logements débutée en juin 2016, s'achèvera en novembre 2017.
"Cette cité située au coeur de cette ville de 25.000 habitants et bordée, au Nord-Ouest et au Sud, par des voies SNCF avait besoin d'être rénovée d'autant que l'un des sept bâtiments qui la composaient, incendié il y a quelques années, avait laissé une partie du terrain en friche", nous précise l'architecte.
Emmaüs Habitat, bailleur social gestionnaire de la résidence Blanche-de-Castille, souhaitait à la fois densifier le site sans perte de qualité de vie pour les occupants tout en opérant son renouvellement architectural et urbain. "L'aménagement du site a alors été entièrement repensé. Quatre des anciens bâtiments ont été réhabilités en 2016, les autres ont été détruits pour implanter les constructions neuves", poursuit Muriel Alves.
Avec une volonté claire : faire cohabiter les différentes fonctions urbaines dans des espace, clairement identifiés, aux qualités paysagères et adopter une démarche environnementale.
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