En raison de la crise du secteur financier que traverse le pays, les loyers des bureaux devraient baisser au Luxembourg de 10% en 2003, estime une étude du courtier Jones Lang Lassalle Luxembourg.
Avec une moyenne de 31,5 euros par mètre carré et par mois, hors TVA, le niveau des loyers s'est dégradé de 6% au cours du premier trimestre 2003, après avoir connu une augmentation continue au cours des dix dernières années, selon ce document.
"Il n'y aura pas de krach des prix immobiliers au Luxembourg", a toutefois estimé mercredi au cours d'une conférence de presse le directeur de JLL, Dereck de Changy. "La baisse se limitera à l'avenir" à une fourchette située "entre 15 à 20%", a-t-il ajouté.
Jones Lang Lassalle Luxembourg (JLL) évalue à 113.000 m2 le stock de surfaces actuellement disponible au Luxembourg, sur un parc immobilier total de 2,2 millions de m2. Le taux de vacance atteint 5,2%, soit un niveau cinq fois supérieur à celui de 2001.
Les banques luxembourgeoises, qui représentaient entre 1998 et 2001 plus de la moitié des prises en occupation de surfaces de bureaux, n'en représentaient plus en 2002 qu'un quart. Le secteur bancaire s'est ainsi fait dépasser par les institutions européennes et les administrations publiques luxembourgeoises.
La déprime de l'économie luxembourgeoise, qui a affiché en 2002 un taux de croissance de 1% contre plus de 6% en moyenne au cours des cinq années précédentes, a incité certains promoteurs à geler des projets immobiliers, souligne également l'étude.
Selon JLL, la construction de quelque 90.000 m2 d'immeubles de bureaux, censés pouvoir être livrés en 2005, a été stoppée faute de candidats à l'occupation.
"Il n'y aura pas de krach des prix immobiliers au Luxembourg", a toutefois estimé mercredi au cours d'une conférence de presse le directeur de JLL, Dereck de Changy. "La baisse se limitera à l'avenir" à une fourchette située "entre 15 à 20%", a-t-il ajouté.
Jones Lang Lassalle Luxembourg (JLL) évalue à 113.000 m2 le stock de surfaces actuellement disponible au Luxembourg, sur un parc immobilier total de 2,2 millions de m2. Le taux de vacance atteint 5,2%, soit un niveau cinq fois supérieur à celui de 2001.
Les banques luxembourgeoises, qui représentaient entre 1998 et 2001 plus de la moitié des prises en occupation de surfaces de bureaux, n'en représentaient plus en 2002 qu'un quart. Le secteur bancaire s'est ainsi fait dépasser par les institutions européennes et les administrations publiques luxembourgeoises.
La déprime de l'économie luxembourgeoise, qui a affiché en 2002 un taux de croissance de 1% contre plus de 6% en moyenne au cours des cinq années précédentes, a incité certains promoteurs à geler des projets immobiliers, souligne également l'étude.
Selon JLL, la construction de quelque 90.000 m2 d'immeubles de bureaux, censés pouvoir être livrés en 2005, a été stoppée faute de candidats à l'occupation.
