Après avoir acquis la société " Demeure de la Côte d'Argent " - un des fleurons de Cocoon, ex-numéro deux du marché - le groupe présidé par Roland Germain semble bien disposé à conforter sa position de leader français de la construction individuelle et a déposé une offre globale sur d'autres actifs de Cocoon.
Après avoir passé plusieurs années " à consolider (ses) bases ", le groupe MI S.A. renoue avec une politique de croissance externe, même si, comme le précise Roland Germain, " si nous avons fait de choix de cette politique, c'est d'avantage dans un cadre d'opportunité ".
C'est ainsi que le groupe - en compétition avec France Confort, le numéro trois du secteur - a été désigné en février par le tribunal de Bordeaux pour reprendre la société " Demeure de la Côte d'Argent (DCA) " et sa société soeur " Maison Clairlande ". Avec quelque 7.300 maisons construites, DCA est le premier constructeur en Aquitaine. " Cette acquisition conforte notre stratégie multi-marques qui consiste à avoir dans chaque région, un pôle de maisons de traditions aux cotés de Maisons Phenix " explique Roland Germain.
Pour les différents actifs de Cocoon, le groupe dispose d'une enveloppe de quelque 1,5 millions d'euros. Car MI S.A. est également prétendant au rachat d'une partie des points de vente et des marques de Pavillon Moderne, Demeures Océanes et Stylgit. La décision du tribunal de commerce de Toulouse concernant ces affaires est attendue pour le 12 mars.
Cette stratégie de croissance externe est facilitée par la situation financière plutôt satisfaisante du groupe MI S.A.. Avec 7.779 ventes et 5.148 livraisons en 2001, le groupe enregistre une augmentation respective de 2,32% et de 8,15% par rapport à 2000, année considérée comme exceptionnelle.
Le chiffre d'affaires progresse dans des proportions semblables, 8,7%, et atteint 385 millions d'euros en 2001. Seul le résultat opérationnel ne suit pas cette courbe, il chute même de 10,4%, à 8,6 millions d'eruos. Une contre-performance que le groupe explique par " l'augmentation du coût de la construction et la tension sur la sous-traitance ".
Cela n'empêche pas Roland Germain d'être optimiste pour l'année 2002, notamment " grâce à un carnet de commandes rempli pour les 15 prochain mois, une augmentation des marges liées à la hausse des prix de ventes en 2001 (ndlr : + 5/6%) et la stabilisation des coûts de construction ". Autant de facteurs qui font que " le groupe prévoit une croissance de 20% en 2002 ".
Jean-Philippe Defawe
MI S.A. certifié pour l'ensemble de ces marques
En début d'année, le groupe MI S.A. a obtenu la certification " NF Maisons Individuelles " pour l'ensemble de ces marques, soit trois nationales (Maison Phénix, Maison Familiale et Maison Catherine Mamet) et huit régionales.
Pour Roland Germain, " cette certification est le fruit d'une démarche qualité globale puis d'une année d'audit réalisée par Cequami, l'organisme de certification de l'Afnor. Elle correspond à une étape importante dans la politique qualité du groupe ".
C'est ainsi que le groupe - en compétition avec France Confort, le numéro trois du secteur - a été désigné en février par le tribunal de Bordeaux pour reprendre la société " Demeure de la Côte d'Argent (DCA) " et sa société soeur " Maison Clairlande ". Avec quelque 7.300 maisons construites, DCA est le premier constructeur en Aquitaine. " Cette acquisition conforte notre stratégie multi-marques qui consiste à avoir dans chaque région, un pôle de maisons de traditions aux cotés de Maisons Phenix " explique Roland Germain.
Pour les différents actifs de Cocoon, le groupe dispose d'une enveloppe de quelque 1,5 millions d'euros. Car MI S.A. est également prétendant au rachat d'une partie des points de vente et des marques de Pavillon Moderne, Demeures Océanes et Stylgit. La décision du tribunal de commerce de Toulouse concernant ces affaires est attendue pour le 12 mars.
Cette stratégie de croissance externe est facilitée par la situation financière plutôt satisfaisante du groupe MI S.A.. Avec 7.779 ventes et 5.148 livraisons en 2001, le groupe enregistre une augmentation respective de 2,32% et de 8,15% par rapport à 2000, année considérée comme exceptionnelle.
Le chiffre d'affaires progresse dans des proportions semblables, 8,7%, et atteint 385 millions d'euros en 2001. Seul le résultat opérationnel ne suit pas cette courbe, il chute même de 10,4%, à 8,6 millions d'eruos. Une contre-performance que le groupe explique par " l'augmentation du coût de la construction et la tension sur la sous-traitance ".
Cela n'empêche pas Roland Germain d'être optimiste pour l'année 2002, notamment " grâce à un carnet de commandes rempli pour les 15 prochain mois, une augmentation des marges liées à la hausse des prix de ventes en 2001 (ndlr : + 5/6%) et la stabilisation des coûts de construction ". Autant de facteurs qui font que " le groupe prévoit une croissance de 20% en 2002 ".
Jean-Philippe Defawe
MI S.A. certifié pour l'ensemble de ces marques
En début d'année, le groupe MI S.A. a obtenu la certification " NF Maisons Individuelles " pour l'ensemble de ces marques, soit trois nationales (Maison Phénix, Maison Familiale et Maison Catherine Mamet) et huit régionales.
Pour Roland Germain, " cette certification est le fruit d'une démarche qualité globale puis d'une année d'audit réalisée par Cequami, l'organisme de certification de l'Afnor. Elle correspond à une étape importante dans la politique qualité du groupe ".