Le secrétaire général de la fédération CGT de la Construction, Eric Aubin, a annoncé mardi le lancement d'une étude sur la pénibilité et s'est déclaré favorable à "une retraite pleine et entière à 55 ans pour les métiers pénibles".
"Nous nous battons pour une retraite pleine et entière à 55 ans pour les métiers pénibles avec une pension égale à 80 % du salaire brut calculée sur les dix meilleures années", a déclaré M. Aubin.
Le responsable cégétiste a notamment proposé l'instauration d'"un bonus d'un trimestre par an pour les métiers pénibles et la création d'un fonds professionnel patronal" pour le financement des départs anticipés avant 55 ans estimés dans le secteur à "70.000 dans les cinq prochaines années."
La CGT propose également une "pénalisation sur les cotisations ARRCO (retraites complémentaires du privé) pour toutes les entreprises qui sont en infraction avec la pénibilité".
Pour mieux définir cette "pénibilité" M. Aubin a annoncé le lancement "par un cabinet d'expert" indépendant d'une "étude large" chez les 1.400.000 salariés du secteur de la Construction. Les résultats seront rendus publics début 2004.
"On souhaite avoir un débat, une négociation sur ce qu'on entend par pénibilité. Or à ce jour il n'existe qu'une seule étude sur ce sujet, celle effectuée par la FNTP (Fédération nationale des travaux publics) et qui suppose que la pénibilité ne concernerait seulement que 10 % des salariés", a souligné le responsable CGT.
Selon lui, la pénibilité doit tenir compte des "tâches remplies, de la durée de ces tâches, du temps d'exposition du salarié à la pénibilité".
Dans le secteur du BTP qui "a connu 162 accidents mortels du travail en 2002 et 176 en 2001" la "pénibilité est niée par personne, mais nous estimons qu'elle ne peut durer toute une vie et qu'elle doit au maximum être limitée à 15 ans".
"Une durée qui doit automatiquement donner droit au salarié qui la subit à une retraite pleine et entière à 55 ans" a-t-il conclu.
Le responsable cégétiste a notamment proposé l'instauration d'"un bonus d'un trimestre par an pour les métiers pénibles et la création d'un fonds professionnel patronal" pour le financement des départs anticipés avant 55 ans estimés dans le secteur à "70.000 dans les cinq prochaines années."
La CGT propose également une "pénalisation sur les cotisations ARRCO (retraites complémentaires du privé) pour toutes les entreprises qui sont en infraction avec la pénibilité".
Pour mieux définir cette "pénibilité" M. Aubin a annoncé le lancement "par un cabinet d'expert" indépendant d'une "étude large" chez les 1.400.000 salariés du secteur de la Construction. Les résultats seront rendus publics début 2004.
"On souhaite avoir un débat, une négociation sur ce qu'on entend par pénibilité. Or à ce jour il n'existe qu'une seule étude sur ce sujet, celle effectuée par la FNTP (Fédération nationale des travaux publics) et qui suppose que la pénibilité ne concernerait seulement que 10 % des salariés", a souligné le responsable CGT.
Selon lui, la pénibilité doit tenir compte des "tâches remplies, de la durée de ces tâches, du temps d'exposition du salarié à la pénibilité".
Dans le secteur du BTP qui "a connu 162 accidents mortels du travail en 2002 et 176 en 2001" la "pénibilité est niée par personne, mais nous estimons qu'elle ne peut durer toute une vie et qu'elle doit au maximum être limitée à 15 ans".
"Une durée qui doit automatiquement donner droit au salarié qui la subit à une retraite pleine et entière à 55 ans" a-t-il conclu.