Le dernier baromètre d’Ateliers d’Art de France analyse les thèmes de la transmission des savoir-faire et de la formation dans les métiers d’art. Premier enseignement : les artisans souhaitent mobiliser leur profession sur le «besoin de s’adapter à un contexte économique évolutif». Découvrez l’ensemble des résultats.
Savoir innover, s’adapter au contexte économique… les défis des artisans d’art sont nombreux ! Mais cela ne semble pas effrayer les adhérents des métiers d’art qui sont de plus en plus nombreux. Pour preuve, ils sont aujourd’hui 1.350 contre 800 en 2006.
Tous s’accordent à dire que leur principal objectif est de «s’adapter au contexte économique évolutif». Ainsi, pour Jacques Kaufmann, céramiste d’art et professeur à l’école d’arts appliqués de Vevey (Suisse) : « Dans les métiers d’art aujourd’hui, on vend un service, on est passé du secondaire au tertiaire. Le client, en achetant une pièce, n’achète pas seulement sa fonction mais son esthétique dans laquelle il s’investit émotionnellement. Nous devons penser dans notre travail quotidien : quoi ? Et : pour qui ?». D’ailleurs, la plupart des artisans d’art interrogés se considèrent comme des entrepreneurs. De moins en moins se voient comme des artisans en marge de la société.
Davantage de diplômés
Du côté des changements, on peut noter que les artisans d’art sont de plus en plus diplômés et possèdent de nombreuses connaissances en informatique (PAO- CAO) ou en comptabilité. Ainsi, 74,3% des adhérents âgés de 20 à 30 ans ont un diplôme dans le domaine des métiers d’art. Et pour faire progresser leur profession, les artisans d’art sont persuadés, à plus de 65%, qu’ils doivent innover pour attirer de nouveaux clients. Afin d’ y parvenir, ils semblent s’orienter vers les nouvelles technologies. Avec 93,8% de connectés, les métiers d’art sont certainement l’un des secteurs économiques les plus utilisateurs d’Internet et du haut débit (90,1%). Seul bémol, les plus anciens se montrent pessimistes et inquiets quant à la mutation de leur métier.
Profil des artisans d’art
Côté profil, les artisans d’art travaillent généralement seuls et cette tendance s’accentue au fil des années. Entre l’édition 2006 et l’édition 2008, on note une augmentation puisque le pourcentage est passé de 59,6% à 67%. De plus, 63,4% des Adhérents sont installés dans des communes de moins de 10.000 habitants. Enfin, 62,3% des adhérents sont venus aux métiers d’art après avoir commencé leur vie active dans un autre secteur économique. «C’est un changement important par rapport à la période passée. Il indique qu’un profond renouvellement du monde des métiers d’art est en cours», conclut l’étude.
Tous s’accordent à dire que leur principal objectif est de «s’adapter au contexte économique évolutif». Ainsi, pour Jacques Kaufmann, céramiste d’art et professeur à l’école d’arts appliqués de Vevey (Suisse) : « Dans les métiers d’art aujourd’hui, on vend un service, on est passé du secondaire au tertiaire. Le client, en achetant une pièce, n’achète pas seulement sa fonction mais son esthétique dans laquelle il s’investit émotionnellement. Nous devons penser dans notre travail quotidien : quoi ? Et : pour qui ?». D’ailleurs, la plupart des artisans d’art interrogés se considèrent comme des entrepreneurs. De moins en moins se voient comme des artisans en marge de la société.
Davantage de diplômés
Du côté des changements, on peut noter que les artisans d’art sont de plus en plus diplômés et possèdent de nombreuses connaissances en informatique (PAO- CAO) ou en comptabilité. Ainsi, 74,3% des adhérents âgés de 20 à 30 ans ont un diplôme dans le domaine des métiers d’art. Et pour faire progresser leur profession, les artisans d’art sont persuadés, à plus de 65%, qu’ils doivent innover pour attirer de nouveaux clients. Afin d’ y parvenir, ils semblent s’orienter vers les nouvelles technologies. Avec 93,8% de connectés, les métiers d’art sont certainement l’un des secteurs économiques les plus utilisateurs d’Internet et du haut débit (90,1%). Seul bémol, les plus anciens se montrent pessimistes et inquiets quant à la mutation de leur métier.
Profil des artisans d’art
Côté profil, les artisans d’art travaillent généralement seuls et cette tendance s’accentue au fil des années. Entre l’édition 2006 et l’édition 2008, on note une augmentation puisque le pourcentage est passé de 59,6% à 67%. De plus, 63,4% des Adhérents sont installés dans des communes de moins de 10.000 habitants. Enfin, 62,3% des adhérents sont venus aux métiers d’art après avoir commencé leur vie active dans un autre secteur économique. «C’est un changement important par rapport à la période passée. Il indique qu’un profond renouvellement du monde des métiers d’art est en cours», conclut l’étude.
