Pour s'adapter à baisse de la demande mondiale, le groupe sidérurgiste allemand est contraint de mettre au chômage technique une partie des salariés.
Les salariés du sidérurgiste allemand ThyssenKrupp Stahl seront affectés par "trois ou quatre" journées de chômage technique en juin en raison du recul de la demande d'acier dans le monde, a-t-on appris mercredi auprès du groupe.
Ces mesures s'avèrent nécessaires car les principaux clients de
ThyssenKrupp "ajustent leurs stocks à la baisse" ce qui pèse sur la demande, a précisé un porte-parole, interrogé par l'AFP.
Le groupe de Duisbourg (ouest) entend ainsi "réduire la production dans certains secteurs en vue de l'adapter à la demande et de contribuer par ce biais à une stabilisation du marché" de l'acier, a-t-il ajouté.
Les journées de chômage technique de juin ont été décidées en accord avec les syndicats. Il n'est pas exclu que des mesures similaires soient prises aussi pour juillet. "Il faut encore attendre un peu" avant de décider pour le mois prochain, a fait valoir le porte-parole.
Le groupe allemand est loin d'être le seul en Europe à subir le contrecoup
de la conjoncture morose du secteur de la sidérurgie, avec un effondrement mondial des marchés de l'acier inoxydable, notamment aux Etats-Unis.
Son concurrent français Usinor vient d'annoncer au premier trimestre 2001 un bénéfice net part du groupe divisé par deux sur un an à 78 millions d'euros.
Ces mesures s'avèrent nécessaires car les principaux clients de
ThyssenKrupp "ajustent leurs stocks à la baisse" ce qui pèse sur la demande, a précisé un porte-parole, interrogé par l'AFP.
Le groupe de Duisbourg (ouest) entend ainsi "réduire la production dans certains secteurs en vue de l'adapter à la demande et de contribuer par ce biais à une stabilisation du marché" de l'acier, a-t-il ajouté.
Les journées de chômage technique de juin ont été décidées en accord avec les syndicats. Il n'est pas exclu que des mesures similaires soient prises aussi pour juillet. "Il faut encore attendre un peu" avant de décider pour le mois prochain, a fait valoir le porte-parole.
Le groupe allemand est loin d'être le seul en Europe à subir le contrecoup
de la conjoncture morose du secteur de la sidérurgie, avec un effondrement mondial des marchés de l'acier inoxydable, notamment aux Etats-Unis.
Son concurrent français Usinor vient d'annoncer au premier trimestre 2001 un bénéfice net part du groupe divisé par deux sur un an à 78 millions d'euros.