Le travail du fils Jacques s'avère radicalement différent de celui de ses prédécesseurs. "Alors que les années cinquante et soixante s'inscrivaient dans une époque de reconstruction rapide dans laquelle la mode était aux maisons préfabriquées, les années quatre-vingt voient revenir le désir des particuliers pour de vraies maisons traditionnelles maçonnées", retrace la responsable marketing.
Mais cette décennie, également synonyme de contexte économique difficile, est aussi une période délicate pour Maisons Clair Logis qui doit alors réduire ses effectifs et fermer de nombreuses usines.
Les années quatre-vingt-dix, apparaissent, elles, comme paradoxales pour la société. Les ventes ont terriblement chuté, elle sont passées d'environ 2.000 maisons construites en 1982 à 142 maisons en 1992.
Pourtant, malgré la conjoncture, la croissance reprend progressivement. "L'anticipation des années 80 a permis à l'entreprise de faire le dos rond dans les années 90 et de perdurer", constate Valérie Da Costa. Et d'ajouter : "Les équipes ont à nouveau pu être renforcées, mais toujours dans une croissance raisonnée, c'est la philosophie de Maisons Clair Logis et c'est ce qui lui a permis de résister dans le temps : avancer pas à pas tout en sécurisant chacun de ces pas."
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