Alors que le secteur affiche des niveaux de production historiques, la Fédération Française du Bâtiment (FFB) s'inquiète des effets de la non-reconduction de la TVA à taux réduit en 2006. Selon ses estimations, 85.000 emplois seraient menacés.
Tout va bien dans le bâtiment' pour l'instant. L'année 2004 s'est soldée par une progression de l'activité du bâtiment de 3,3 % en volume et la création d'environ 20.000 emplois, soit la moitié des emplois créés par l'ensemble de l'économie indique la FFB.
Le chiffre de 363.000 logements construits est historique : c'est le niveau le plus élevé depuis plus de vingt ans. Dans le même temps, la production de bâtiments administratifs neufs a progressé de +10 %, le secteur de l'entretien de +1,5 % tandis que l'immobilier d'entreprise neuf a reculé de 3%.
Pour 2005, la tendance reste positive. Les stocks sont faibles et l'enquête INSEE réalisée en janvier fait état d'un niveau de carnets de commandes de 6,4 mois. "Un tel chiffre laisse envisager pour les prochains mois une activité toujours soutenue et, sur l'année, une croissance de 3 % en volume et la création de 20.000 emplois par la profession" explique la FFB.
Si l'activité se porte bien, la FFB fait remarquer que les entreprises subissent une forte dérive de leurs coûts, de l'ordre de 6,4 % sur un an, principalement en raison de la hausse des prix des matières premières, de l'acier et du pétrole. Saisi par les professionnels, le gouvernement a d'ailleurs publié une instruction ministérielle mettant fin à la culture du prix ferme dans les marchés publics et rappelant aux maîtres d'ouvrage l'importance des clauses de variation de prix.
Cette hausse des coûts de la construction a des répercutions sur les marges des entreprises, mais la principale inquiétude des professionnels vient de la menace de suppression de la TVA à 5,5%.
Instauré à titre expérimental en 1999 et reconduit jusqu'au 31 décembre 2005, le dispositif de la TVA à taux réduit sur les travaux d'entretien dans les immeubles d'habitation de plus de deux ans a tenu toutes ses promesses affirment les professionnels du secteurs. "Toutes les conditions pour que cette mesure devienne définitive ont été remplies, que ce soit en termes d'activité, d'emplois et d'effet sur le travail noir" déclare la FFB en précisant qu'une "remise en cause aurait un effet dramatique, avec la destruction programmée de 85 000 emplois en quelques mois".
Le chiffre de 363.000 logements construits est historique : c'est le niveau le plus élevé depuis plus de vingt ans. Dans le même temps, la production de bâtiments administratifs neufs a progressé de +10 %, le secteur de l'entretien de +1,5 % tandis que l'immobilier d'entreprise neuf a reculé de 3%.
Pour 2005, la tendance reste positive. Les stocks sont faibles et l'enquête INSEE réalisée en janvier fait état d'un niveau de carnets de commandes de 6,4 mois. "Un tel chiffre laisse envisager pour les prochains mois une activité toujours soutenue et, sur l'année, une croissance de 3 % en volume et la création de 20.000 emplois par la profession" explique la FFB.
Si l'activité se porte bien, la FFB fait remarquer que les entreprises subissent une forte dérive de leurs coûts, de l'ordre de 6,4 % sur un an, principalement en raison de la hausse des prix des matières premières, de l'acier et du pétrole. Saisi par les professionnels, le gouvernement a d'ailleurs publié une instruction ministérielle mettant fin à la culture du prix ferme dans les marchés publics et rappelant aux maîtres d'ouvrage l'importance des clauses de variation de prix.
Cette hausse des coûts de la construction a des répercutions sur les marges des entreprises, mais la principale inquiétude des professionnels vient de la menace de suppression de la TVA à 5,5%.
Instauré à titre expérimental en 1999 et reconduit jusqu'au 31 décembre 2005, le dispositif de la TVA à taux réduit sur les travaux d'entretien dans les immeubles d'habitation de plus de deux ans a tenu toutes ses promesses affirment les professionnels du secteurs. "Toutes les conditions pour que cette mesure devienne définitive ont été remplies, que ce soit en termes d'activité, d'emplois et d'effet sur le travail noir" déclare la FFB en précisant qu'une "remise en cause aurait un effet dramatique, avec la destruction programmée de 85 000 emplois en quelques mois".