Le complexe commercial et résidentiel prévu, au grand dam de la Turquie, sur le site d'une forteresse ottomane, figure parmi plusieurs méga-projets en cours pour moderniser la ville sainte de La Mecque. Revue de détails.
Les autorités saoudiennes ont donné leur feu vert à la destruction de la forteresse d'Ajyad et la construction du complexe pour doubler le nombre de pèlerins qui peuvent être logés dans la proximité immédiate de la Grande Mosquée de La Mecque, dans l'ouest de l'Arabie saoudite.
"La plupart des bâtiments situés près de la Grande mosquée sont anciens et leur capacité limitée ne peut répondre à la demande croissante de la part des fidèles musulmans", affirme une étude publiée par un institut de recherche basé à La Mecque, Faqih Research and Development Center. "La seule solution est de développer la zone autour de la mosquée en y construisant des tours modernes pour augmenter la capacité d'accueil et résoudre les problèmes de circulation", précise l'étude.
Le plan de développement de La Mecque, la première ville sainte de l'islam, prévoit de tripler la superficie de la zone résidentielle autour de la Mosquée à 5 km2 pouvant accueillir 1,2 million de visiteurs, contre moins de 500.000 aujourd'hui.
Il prévoit également d'étendre les parkings pour atteindre une capacité d'accueil de 45.000 voitures, et porter la superficie des zones piétonnes à 120.000 m2 contre 6.000 m2 actuellement.
Des souks traditionnels sont aujourd'hui dispersés sur 180.000 m2 autour du sanctuaire alors que le plan de développement prévoit la construction de centres commerciaux ultra-modernes et des marchés couvrant une zone de 660.000 m2.
Pour faciliter la circulation et prévenir les congestions, une quarantaine de routes secondaires conduisant à la mosquée doivent être construites et des tunnels souterrains sont prévus pour les piétons.
L'aménagement de quelque 30.000 m2 de parcs, où plus de 30.000 arbres seront plantés, est également à l'ordre du jour.
Sur une colline surplombant la mosquée, un projet immobilier d'un coût estimé à 1,6 milliard de dollars doit voir le jour.
Des centaines d'anciennes habitations doivent y laisser la place à quelques 120 tours résidentielles destinées à héberger 100.000 personnes, sur une superficie de 160.000 m2.
Un projet similaire doit être érigé sur le site d'un ancien hôpital jouxtant la mosquée et portant le même nom que la forteresse ottomane, Ajyad, dont la démolition la semaine dernière a provoqué l'ire de la Turquie.
L'hôpital doit être rasé mais la construction d'un nouvel établissement moderne est prévue dans le cadre du projet, confié à un consortium de trois compagnies, Mecca Construction, Bin Laden groupe et Saudi Oger.
Les autorités saoudiennes ont démoli la forteresse qui surplombait la Grande mosquée pour y réaliser un complexe résidentiel et commercial d'un coût de 533 millions de dollars.
La forteresse d'Ajyad avait été érigée par des gouverneurs ottomans dans la province occidentale de l'Arabie en 1775 pour repousser les assauts des tribus rebelles contre les lieux saints.
La Turquie, pays musulman mais à l'Etat laïque, a vivement condamné la démolition en annonçant qu'elle envisageait de boycotter partiellement, en signe de protestation, le pèlerinage à La Mecque, où quelque deux millions de fidèles affluent des quatre coins du monde tous les ans.
Depuis l'arrivée du roi Fahd au pouvoir en 1982, l'Arabie saoudite a dépensé quelque 27 milliards de dollars pour agrandir les lieux saints de l'islam à La Mecque et à Médine, selon des chiffres officiels.
"La plupart des bâtiments situés près de la Grande mosquée sont anciens et leur capacité limitée ne peut répondre à la demande croissante de la part des fidèles musulmans", affirme une étude publiée par un institut de recherche basé à La Mecque, Faqih Research and Development Center. "La seule solution est de développer la zone autour de la mosquée en y construisant des tours modernes pour augmenter la capacité d'accueil et résoudre les problèmes de circulation", précise l'étude.
Le plan de développement de La Mecque, la première ville sainte de l'islam, prévoit de tripler la superficie de la zone résidentielle autour de la Mosquée à 5 km2 pouvant accueillir 1,2 million de visiteurs, contre moins de 500.000 aujourd'hui.
Il prévoit également d'étendre les parkings pour atteindre une capacité d'accueil de 45.000 voitures, et porter la superficie des zones piétonnes à 120.000 m2 contre 6.000 m2 actuellement.
Des souks traditionnels sont aujourd'hui dispersés sur 180.000 m2 autour du sanctuaire alors que le plan de développement prévoit la construction de centres commerciaux ultra-modernes et des marchés couvrant une zone de 660.000 m2.
Pour faciliter la circulation et prévenir les congestions, une quarantaine de routes secondaires conduisant à la mosquée doivent être construites et des tunnels souterrains sont prévus pour les piétons.
L'aménagement de quelque 30.000 m2 de parcs, où plus de 30.000 arbres seront plantés, est également à l'ordre du jour.
Sur une colline surplombant la mosquée, un projet immobilier d'un coût estimé à 1,6 milliard de dollars doit voir le jour.
Des centaines d'anciennes habitations doivent y laisser la place à quelques 120 tours résidentielles destinées à héberger 100.000 personnes, sur une superficie de 160.000 m2.
Un projet similaire doit être érigé sur le site d'un ancien hôpital jouxtant la mosquée et portant le même nom que la forteresse ottomane, Ajyad, dont la démolition la semaine dernière a provoqué l'ire de la Turquie.
L'hôpital doit être rasé mais la construction d'un nouvel établissement moderne est prévue dans le cadre du projet, confié à un consortium de trois compagnies, Mecca Construction, Bin Laden groupe et Saudi Oger.
Les autorités saoudiennes ont démoli la forteresse qui surplombait la Grande mosquée pour y réaliser un complexe résidentiel et commercial d'un coût de 533 millions de dollars.
La forteresse d'Ajyad avait été érigée par des gouverneurs ottomans dans la province occidentale de l'Arabie en 1775 pour repousser les assauts des tribus rebelles contre les lieux saints.
La Turquie, pays musulman mais à l'Etat laïque, a vivement condamné la démolition en annonçant qu'elle envisageait de boycotter partiellement, en signe de protestation, le pèlerinage à La Mecque, où quelque deux millions de fidèles affluent des quatre coins du monde tous les ans.
Depuis l'arrivée du roi Fahd au pouvoir en 1982, l'Arabie saoudite a dépensé quelque 27 milliards de dollars pour agrandir les lieux saints de l'islam à La Mecque et à Médine, selon des chiffres officiels.