Max Roche est directeur général adjoint du groupe Eiffage, en charge notamment des concessions. Le groupe a réalisé un peu plus de 14 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2016 (+0,7%), pour un résultat net de 416 millions d'euros (+33%). Il s'agit du 3e groupe de construction et de concessions français, derrière Vinci et Bouygues.
Né en novembre 1953, Max Roche a effectué l'ensemble de sa carrière dans le secteur privé au sein d'Eiffage après quelques années dans l'administration. Il fut notamment directeur financier.
A l'automne 2015, suite au décès brutal du PDG Pierre Berger, il a assuré l'intérim de la direction du groupe durant quelques mois aux côtés de Jean-François Roverato, jusqu'à la nomination du nouveau PDG, Benoît de Ruffray.
En juin 2016, Max Roche a par ailleurs été nommé président d'EGF.BTP, le puissant Syndicat National des entreprises générales françaises de bâtiment et de travaux publics qui regroupe un millier d'entreprises totalisant 77 milliards de chiffre d'affaires (38 % du chiffre réalisé dans le secteur) et 400 000 salariés.
Parcours professionnel
- 2016 : Président des Entreprises générales de France-BTP (EGF.BTP), Syndicat National des entreprises générales françaises de bâtiment et de travaux publics.
- 2016 : Directeur général adjoint en charge des concessions.
- 2015 : Directeur général (intérim suite à la disparition du PDG Pierre Berger).
- 2011 : Directeur général adjoint.
- 2003 : Directeur financier.
- 1986 : Intègre le groupe Eiffage.
- 1978 : Entre dans l'administration.
Les grands chantiers de sa carrière
Après avoir connu toutes les activités du groupe Eiffage (il fut notamment directeur des filiales en charge du tunnel du Prado à Marseille et du viaduc de Millau puis chapeauta la direction financière et assura même l'intérim lors de la disparition du PDG Pierre Berger), Max Roche a retrouvé en 2016 le rang de directeur général adjoint, chargé spécifiquement de développer le portefeuille des concessions.
Une mission de plus pour cet homme réputé discret mais qui a été contraint de se mettre en avant une fois nommé président de l'organisation patronale EGF.BTP, Syndicat National des entreprises générales françaises de bâtiment et de travaux publics. Depuis l'été 2016, Max Roche défend donc les intérêts de l'ensemble des grandes entreprises du secteur. Et il met en exergue notamment leur approche globale des chantiers comme leur sensibilité sociale.
Max Roche n'oublie pas d'autres enjeux. Aussitôt nommé, il avait indiqué dans un communiqué vouloir mobiliser « les forces du syndicat pour promouvoir le savoir-faire des entreprises générales et défendre la pertinence des réponses globales mais aussi les aider à relever les défis de la transition écologique et numérique ». Autant d'enjeux et de challenges que cet homme rompu aux grands chantiers tout en ayant une grande expérience des chiffres et bilans aborde sereinement.
Sans oublier sa fonction de premier plan au sein d'Eiffage, évidemment, dont il se plaît à mettre en exergue les vertus. En décembre 2016, quand le groupe associé avec Eranove a signé avec le ministère de l'Énergie de Madagascar un accord portant sur la construction et l'exploitation d'une centrale hydroélectrique, projet représentant un investissement global de 825 millions de dollars, Max Roche remarquait dans un communiqué : « Présent en Afrique depuis 90 ans en tant que concessionnaire et constructeur, Eiffage va pouvoir une nouvelle fois faire preuve de son savoir-faire en matière de grands projets complexes au service des pays émergents... »
Etudes
- 1977 : Diplômé de l'École Polytechnique (Promotion 1972), Ingénieur des Ponts et Chaussées.
Eiffage à la recherche d'un nouvel équilibre entre travaux, concessions et énergie
