Tandis que des centaines de métallos de Cockerill-Sambre défilaient à Paris, le gouvernement de la Wallonie mettait Arcelor en demeure de respecter ses engagements.
Tout était prévisible, et même prévu. Mais c'est tout de même un rappel à l'ordre. D'un côté, devant la Bourse de Commerce de Paris, près de 600 salariés de Cockerill-Sambre, la filiale belge du géant européen de l'acier, défilaient au son de " Arcelor acier voyou ". De l'autre, plus policée, la mise en demeure d'Arcelor par la gouvernement de Wallonie de respecter ses engagements.
" Si la stratégie d'Arcelor c'est de mater tout ce qui bouge, d'écraser tout ce qui reste, ce sera non pour nous ", lançait cette après-midi Louis Farina, président des métallos de la fédération générale des travailleurs belges. " Nous sommes ici parce que c'est ici qu'est cotée l'action d'Arcelor et ce sont les rentabilités exigées par les actionnaires qui condamnent nos usines ", a-t-il expliqué.
" Le ministre président Jean-Claude Van Cauwenberghe a demandé à la Sogepa, la société qui gère les participations de la Région wallonne dans des projets privés, de mettre en demeure Usinor de respecter ses engagements ", a déclaré ce matin le porte-parole du ministre président, Hugues Bayet.
" On demande qu'ils respectent tous leurs engagements. Si ce n'est pas le cas, un huissier le constatera sur le terrain et alors les procédures judiciaires pourront commencer. On demande une réponse d'Usinor dans les quinze jours ", a-t-il ajouté.
L'engagement dont il est question remonte à 1998, lors du rachat de Cockerill-Sambre par Usinor, depuis englobé dans Arcelor. Il consistait à moderniser les hauts-fourneaux de deux sites de Liège en 2005 et 2006.
Selon Arcelor, un avenant contracté en 2001 l'a cependant en partie déchargé de son engagement de réfection du site belge, contre une pénalité de 19,3 millions d'euros.
En venant manifester à Paris, les salariés ont également cherché à mettre la pression sur France Mer, actuel ministre des Finances et ancien PDG d'Arcelor. Ce dernier possède 225.000 stock-options d'Arcelor, dont 75.000 sont exerçables en avril de cette année.
" Si la stratégie d'Arcelor c'est de mater tout ce qui bouge, d'écraser tout ce qui reste, ce sera non pour nous ", lançait cette après-midi Louis Farina, président des métallos de la fédération générale des travailleurs belges. " Nous sommes ici parce que c'est ici qu'est cotée l'action d'Arcelor et ce sont les rentabilités exigées par les actionnaires qui condamnent nos usines ", a-t-il expliqué.
" Le ministre président Jean-Claude Van Cauwenberghe a demandé à la Sogepa, la société qui gère les participations de la Région wallonne dans des projets privés, de mettre en demeure Usinor de respecter ses engagements ", a déclaré ce matin le porte-parole du ministre président, Hugues Bayet.
" On demande qu'ils respectent tous leurs engagements. Si ce n'est pas le cas, un huissier le constatera sur le terrain et alors les procédures judiciaires pourront commencer. On demande une réponse d'Usinor dans les quinze jours ", a-t-il ajouté.
L'engagement dont il est question remonte à 1998, lors du rachat de Cockerill-Sambre par Usinor, depuis englobé dans Arcelor. Il consistait à moderniser les hauts-fourneaux de deux sites de Liège en 2005 et 2006.
Selon Arcelor, un avenant contracté en 2001 l'a cependant en partie déchargé de son engagement de réfection du site belge, contre une pénalité de 19,3 millions d'euros.
En venant manifester à Paris, les salariés ont également cherché à mettre la pression sur France Mer, actuel ministre des Finances et ancien PDG d'Arcelor. Ce dernier possède 225.000 stock-options d'Arcelor, dont 75.000 sont exerçables en avril de cette année.
