Le marché français de la distribution et location de matériels de BTP et de manutention industrielle et agricole a encore connu une hausse trimestrielle. Qu'il s'agisse de location ou de vente de machines, le rythme de progression est bon selon DLR, la fédération nationale des distributeurs, loueurs et réparateurs de ce type de matériels. Détails.
Pour le troisième trimestre consécutif, les entreprises de distribution de matériels de BTP ont le vent en poupe. Même si l'augmentation de leur chiffre d'affaires est moins rapide que lors des trimestres précédents, elle s'établit tout de même à +3 %. Les ventes de matériels ont continué à soutenir ce marché (+1 % pour le neuf et +20 % pour l'occasion). Les professionnels expliquent : "Un régime fiscal exceptionnel favorable à l'investissement et l'accélération de la construction de logements ont boosté l'activité des trois professions représentées par la fédération DLR". A l'exception du segment "main d'œuvre et déplacements", en baisse (-2 %), toutes les autres activités sont stabilisées.
Du côté de la location de matériels de BTP, là aussi la fédération observe un raffermissement (+7 %), "même si celui-ci doit encore être considéré comme un rattrapage plutôt qu'une reprise", note la fédération. Elle analyse : "La valorisation du parc a soutenu la hausse du chiffre d'affaires alors que la pression sur les prix demeure un facteur de baisse de l'activité". Cependant, la croissance devrait se poursuivre jusqu'à la fin de l'année, avec 39 % des dirigeants d'entreprises du secteur prévoyant une hausse de l'activité et 57 % anticipant une stabilisation.
Enfin, concernant la distribution et location de matériels de manutention industrielle et agricole, elle est également restée dynamique (+7 %) : "Le rythme de progression du chiffre d'affaires enregistré ce trimestre n'avait plus été atteint depuis 2012". Les matériels neufs ont tiré cette activité (+13 %), à l'inverse de l'occasion (-27 %). La location a, elle aussi, connu une hausse (+5 %), contrairement à la maintenance (-2 %).
à lire aussi
L'année 2016 semble bien être celle de la reprise pour le DLR.