La Cité Phocéenne va lancer une nouvelle politique de stationnement pour réguler la circulation en centre-ville et dissuader les automobilistes d'emprunter leur voiture, a annoncé la municipalité mercredi.
Dans cette ville où le stationnement en double file est monnaie courante et où peu d'automobilistes mettent des pièces dans les parcmètres, le stationnement payant sur voirie va être généralisé à partir du premier trimestre 2005.
Selon un projet qui sera soumis lundi au conseil municipal, le nombre des places payantes dans le centre passera de 4.700 à 20.000. Avec le lancement des travaux du futur tramway prévu à l'horizon 2007, 1.800 places vont dans le même temps être supprimées à partir de 2005. «Le stationnement anarchique dégrade l'espace public, la qualité de vie et l'attractivité commerciale. Envahissant trottoirs et places, il en chasse les piétons et les clients potentiels des commerces», déclare Maurice Talazac, président de la commission Voirie au conseil municipal, en présentant le projet à la presse. Parallèlement au stationnement payant, 8.000 places de parking vont être créées dans le centre-ville d'ici à 2007 avec tarifs préférentiels pour les résidents. «2.500 sont actuellement en chantier», selon M. Talazac.
S'y ajouteront des «parcs-relais» pour les automobilistes de la périphérie qui veulent se rendre dans le centre par transports en commun. Le secrétaire général de la ville Jean-Claude Gondard a reconnu que Marseille agissait en retard par rapport aux autres villes. Pour que les Marseillais acceptent de limiter leurs déplacements en voiture, «une évolution des esprits a été nécessaire», a-t-il relevé.
Selon un projet qui sera soumis lundi au conseil municipal, le nombre des places payantes dans le centre passera de 4.700 à 20.000. Avec le lancement des travaux du futur tramway prévu à l'horizon 2007, 1.800 places vont dans le même temps être supprimées à partir de 2005. «Le stationnement anarchique dégrade l'espace public, la qualité de vie et l'attractivité commerciale. Envahissant trottoirs et places, il en chasse les piétons et les clients potentiels des commerces», déclare Maurice Talazac, président de la commission Voirie au conseil municipal, en présentant le projet à la presse. Parallèlement au stationnement payant, 8.000 places de parking vont être créées dans le centre-ville d'ici à 2007 avec tarifs préférentiels pour les résidents. «2.500 sont actuellement en chantier», selon M. Talazac.
S'y ajouteront des «parcs-relais» pour les automobilistes de la périphérie qui veulent se rendre dans le centre par transports en commun. Le secrétaire général de la ville Jean-Claude Gondard a reconnu que Marseille agissait en retard par rapport aux autres villes. Pour que les Marseillais acceptent de limiter leurs déplacements en voiture, «une évolution des esprits a été nécessaire», a-t-il relevé.