L'architecte suisse Mario Botta rejoint le cercle fermé des bâtisseurs en Chine. Dès la fin de l'année, il construira un musée d'art contemporain sur le campus de prestigieuse université du Qinghua au nord de Pékin.
"Je suis très flatté d'avoir été choisi. C'est un pari pour un architecte de participer au développement d'un pays avec une telle culture", confie l'architecte au quotidien suisse Le Temps.
Selon le journal, Mario Botta a remporté l'an dernier un concours international, puis il est venu lundi à Pékin signer le contrat, qui prévoit la construction d'un vaste rectangle de 25.000 m2 en pierre rouge sur ce campus.
Les travaux devraient commencer à la fin de l'année, pour un coût de 25 à 30 millions de dollars, selon un collaborateur de l'architecte.
Le bâtiment devrait abriter un musée d'art traditionnel chinois et une galerie pour des expositions temporaires d'art contemporain. "Le directeur de Qinghua est venu me chercher en me disant ceci: nous cherchons un architecte international car les artistes sont les thermomètres de la société; l'art vient nourrir nos connaissances même si nous sommes des scientifiques", a déclaré Mario Botta.
"Je suis très curieux. La Chine est passée du Moyen-Age au postmodernisme dans un délai très court. On trouve ici les technologies les plus avancées. Comme aux Etats-Unis", a ajouté l'architecte suisse.
En prévision des Jeux olympiques de 2008, Pékin se refait une beauté après des décennies de modernisation chaotique. L'objectif est de faire de la capitale chinoise une métropole "vertes et bleue", quitte à raser entièrement des quartiers historiques. C'est dans cette optique que plusieurs chantiers auraient déjà été confiés à des architectes étrangers de renom.
Mario Botta possède incontestablement le profil recherché par les autorités chinoises. Il fait partie de ceux que l'ont qualifie de "starchitectes" et ce dernier contrat en Chine devrait accroître davantage sa renommé.
Originaire du Tessin, dans le sud de la Suisse, Mario Botta a commencé sa formation en 1958 par un apprentissage en tant que dessinateur d'architecture chez les architectes Luigi Carmenisch et Tita Carloni à Lugano. A 18 ans, il réalise sa première oeuvre, à savoir le presbytère à Genestrerio (1961-1963).
En 1970, Botta ouvre son propre bureau d'architecture à Lugano. Deux ans plus tard, il construira sa première réalisation d'importance, le collège à Morbio Inferiore (1972-1977).
Depuis, Mario Botta a laissé sa marque sur presque tous les continents - du musée d'art moderne de San Francisco à la la cathédrale d'Evry (France) en passant par le centre culturel Friedrich
Dürrenmatt à Neuchâtel ou le musée Tinguely à Bâle (Suisse). Il lui manquait la Chine, c'est désormais chose faite.
Selon le journal, Mario Botta a remporté l'an dernier un concours international, puis il est venu lundi à Pékin signer le contrat, qui prévoit la construction d'un vaste rectangle de 25.000 m2 en pierre rouge sur ce campus.
Les travaux devraient commencer à la fin de l'année, pour un coût de 25 à 30 millions de dollars, selon un collaborateur de l'architecte.
Le bâtiment devrait abriter un musée d'art traditionnel chinois et une galerie pour des expositions temporaires d'art contemporain. "Le directeur de Qinghua est venu me chercher en me disant ceci: nous cherchons un architecte international car les artistes sont les thermomètres de la société; l'art vient nourrir nos connaissances même si nous sommes des scientifiques", a déclaré Mario Botta.
"Je suis très curieux. La Chine est passée du Moyen-Age au postmodernisme dans un délai très court. On trouve ici les technologies les plus avancées. Comme aux Etats-Unis", a ajouté l'architecte suisse.
En prévision des Jeux olympiques de 2008, Pékin se refait une beauté après des décennies de modernisation chaotique. L'objectif est de faire de la capitale chinoise une métropole "vertes et bleue", quitte à raser entièrement des quartiers historiques. C'est dans cette optique que plusieurs chantiers auraient déjà été confiés à des architectes étrangers de renom.
Mario Botta possède incontestablement le profil recherché par les autorités chinoises. Il fait partie de ceux que l'ont qualifie de "starchitectes" et ce dernier contrat en Chine devrait accroître davantage sa renommé.
Originaire du Tessin, dans le sud de la Suisse, Mario Botta a commencé sa formation en 1958 par un apprentissage en tant que dessinateur d'architecture chez les architectes Luigi Carmenisch et Tita Carloni à Lugano. A 18 ans, il réalise sa première oeuvre, à savoir le presbytère à Genestrerio (1961-1963).
En 1970, Botta ouvre son propre bureau d'architecture à Lugano. Deux ans plus tard, il construira sa première réalisation d'importance, le collège à Morbio Inferiore (1972-1977).
Depuis, Mario Botta a laissé sa marque sur presque tous les continents - du musée d'art moderne de San Francisco à la la cathédrale d'Evry (France) en passant par le centre culturel Friedrich
Dürrenmatt à Neuchâtel ou le musée Tinguely à Bâle (Suisse). Il lui manquait la Chine, c'est désormais chose faite.