Le jury a également attribué un prix à la Bangladaise Marina Tabassum, fondatrice de l'agence éponyme. L'architecte est enseignante et responsable de projets d'autonomisation des communautés. Les opérations qu'elle mène rassemblent des experts, des étudiants et des habitants afin d'imaginer des modèles faits pour améliorer les conditions de vie de tous.
Elle a lancé la Fondation pour l'architecture et l'équité communautaire (Face), un collectif de professionnels (architectes, ingénieurs, géographes, climatologues, artistes, citoyens concernés, etc.) qui, à travers diverses activités, cherchent des moyens pour s'adapter au dérèglement climatique et à l'élévation du niveau de la mer. "Face Bangladesh a été créée dans le but de fournir un habitat et un cadre de vie agréable aux personnes à très faible revenu, sans domicile fixe ou victimes du climat, grâce à l'engagement de la communauté, à l'acquisition de connaissances et de compétences en matière de construction, à la recherche de matériaux respectueux du climat et à des méthodes de construction adaptées à la spécificité du contexte", explique l'architecte sur son site.
"J'amène des étudiants du monde entier au Bangladesh. L'objectif est de favoriser une compréhension profonde du contexte local, qu'ils doivent appréhender avec tous leurs sens. Selon moi, la conception va au-delà de la résolution de problèmes ; elle implique la création d'un langage absorbé par l'expérience directe", affirme Marina Tabassum.
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