En visite à Porto Alegre, Marie-Noëlle Lienemann a plaidé pour une convention mondiale pour le droit au logement, à l'accès à l'eau et à l'énergie.
Au Forum des autorités locales pour l'inclusion sociale de Porto Alegre, la secrétaire d'Etat au Logement est intervenue sur l'impact de la mondialisation sur les villes. Elle a notamment souligné les effets de la ségrégation et de l'accroissement des inégalités qui se manifestent, avec des ampleurs différentes, aussi bien au Nord qu'au Sud.
Marie-Noëlle Lienemann a réaffirmé sa " détermination à voir émerger une véritable alternative à la mondialisation libérale ". Aussi, elle a insisté sur l'urgence de faire reconnaître au sein des instances de l'ONU le principe de droits fondamentaux universels " qui devraient guider l'action publique des Etats, des instances internationales et prévaloir sur les lois du marché ".
Dans cet esprit, elle a suggéré qu'au prochain Sommet de la Terre (Rio + 10) prévu à Johannesburg à l'automne, les élus locaux, les ONG, les responsables politiques s'engagent en faveur d'une convention mondiale sous l'égide de l'ONU pour le droit au logement, à l'accès à l'eau et à l'énergie. Cette convention devrait prévoir un plan mondial en faveur de l'habitat, aidant les pays du Sud à faire face à ces besoins.
Favorable à l'instauration de la taxe Tobin, qui en plus de lutter contre les mouvements spéculatifs pose le principe d'un impôt mondial redistributif, la secrétaire d'Etat socialiste propose que son produit soit affecté à ces plans mondiaux pour l'égalité des droits fondamentaux.
A cette occasion de cette visite, les autorités de Porto Alegre ont présenté à la secrétaire d'Etat au Logement diverses réalisations concernant la résorption des favelas, l'insertion par le logement et la reconquête de l'habitat en centre-ville.
Avec les maires de Recife, Belém, Sao Paulo, Porto Alegre et Sao Louis, Marie-Noëlle Lienemann a étudié les formes concrètes d'une coopération de longue haleine entre l'Etat français, la Caixa (Caisse fédérale de financement du logement) et les communes concernées sur deux sujets majeurs : la création d'un véritable secteur locatif social au Brésil et la réhabilitation de l'ancien dans certaines villes notamment pour l'habitat social, sujets sur lesquels pourraient être associés les PACT-ARIM et d'autres opérateurs français.
Marie-Noëlle Lienemann a réaffirmé sa " détermination à voir émerger une véritable alternative à la mondialisation libérale ". Aussi, elle a insisté sur l'urgence de faire reconnaître au sein des instances de l'ONU le principe de droits fondamentaux universels " qui devraient guider l'action publique des Etats, des instances internationales et prévaloir sur les lois du marché ".
Dans cet esprit, elle a suggéré qu'au prochain Sommet de la Terre (Rio + 10) prévu à Johannesburg à l'automne, les élus locaux, les ONG, les responsables politiques s'engagent en faveur d'une convention mondiale sous l'égide de l'ONU pour le droit au logement, à l'accès à l'eau et à l'énergie. Cette convention devrait prévoir un plan mondial en faveur de l'habitat, aidant les pays du Sud à faire face à ces besoins.
Favorable à l'instauration de la taxe Tobin, qui en plus de lutter contre les mouvements spéculatifs pose le principe d'un impôt mondial redistributif, la secrétaire d'Etat socialiste propose que son produit soit affecté à ces plans mondiaux pour l'égalité des droits fondamentaux.
A cette occasion de cette visite, les autorités de Porto Alegre ont présenté à la secrétaire d'Etat au Logement diverses réalisations concernant la résorption des favelas, l'insertion par le logement et la reconquête de l'habitat en centre-ville.
Avec les maires de Recife, Belém, Sao Paulo, Porto Alegre et Sao Louis, Marie-Noëlle Lienemann a étudié les formes concrètes d'une coopération de longue haleine entre l'Etat français, la Caixa (Caisse fédérale de financement du logement) et les communes concernées sur deux sujets majeurs : la création d'un véritable secteur locatif social au Brésil et la réhabilitation de l'ancien dans certaines villes notamment pour l'habitat social, sujets sur lesquels pourraient être associés les PACT-ARIM et d'autres opérateurs français.