Au 84ème Congrès de l'association des maires de France (AMF), Marie-Noëlle Lienemann, secrétaire d'Etat au logement, a endossé son tailleur de VRP pour vendre sa nouvelle loi SRU auprès des élus locaux.
" Aujourd'hui, le renouvellement urbain et la mutation des villes et des villages sont à la fois un constat et une exigence. Le développement durable doit être au coeur des préoccupations. Cela ne concerne pas seulement le logement. Il convient de mener une réflexion globale qui prenne en compte tous les aspects : l'urbanisme, les transports, l'habitat, le logement... Dès à présent, dans toutes les agglomérations, les acteurs doivent se mobiliser afin de repenser et trouver un nouvel équilibre entre les différentes composantes de notre société. Cet élément de réflexion essentiel a trop été longtemps ignoré par les pouvoirs publics et l'ensemble des corps intellectuel et scientifique " a-t-elle déclaré.
En précisant que de nombreuses communes ont démarré l'étude d'un schéma de cohérence territoriale, elle a indiqué qu'il restait de petits ajustements à affiner à la loi SRU pour faciliter la coopération intercommunale sur ce sujet. " De même, il faut sans doute simplifier les modalités de mise en oeuvre des révisions d'urgence, POS, suscités par des projets d'intérêt général " a-t-elle ajouté.
La secrétaire d'Etat au logement a rappelé que la loi SRU participe à la nécessaire mixité sociale en obligeant toute commune d'avoir 20% de logements sociaux. " Ce chiffre n'est ni un seuil minimum ni un objectif en soi. Il correspond à l'égalité des droits de tous en matière de logement et à la mixité sociale, en prenant en compte la mutation des villes et les nouvelles aspirations des citoyens. Cette urbanité républicaine n'est réalisable que par la volonté des maires. Ils ont donc une responsabilité envers leurs citoyens. Convaincre est aujourd'hui un enjeu majeur de notre République. Celle-ci doit notamment appuyer la volonté de démolir, de casser les ghettos afin de parvenir à l'objectif de mixité sociale " a-t-elle poursuivit.
Enfin, Marie-Noëlle Lienemann a tenu a rappeler que la décentralisation doit avoir un rôle à jouer dans la politique du logement. La secrétaire d'Etat au logement pense que la réhabilitation de l'habitat rural pourrait être géré par l'échelon local ainsi que les crédits de l'ANAH. " La politique du logement social est de compétence nationale, mais pourrait faire l'objet d'une contractualisation avec un échelon décentralisé à déterminer : région, département, agglomération..." a-t-elle suggéré.
En précisant que de nombreuses communes ont démarré l'étude d'un schéma de cohérence territoriale, elle a indiqué qu'il restait de petits ajustements à affiner à la loi SRU pour faciliter la coopération intercommunale sur ce sujet. " De même, il faut sans doute simplifier les modalités de mise en oeuvre des révisions d'urgence, POS, suscités par des projets d'intérêt général " a-t-elle ajouté.
La secrétaire d'Etat au logement a rappelé que la loi SRU participe à la nécessaire mixité sociale en obligeant toute commune d'avoir 20% de logements sociaux. " Ce chiffre n'est ni un seuil minimum ni un objectif en soi. Il correspond à l'égalité des droits de tous en matière de logement et à la mixité sociale, en prenant en compte la mutation des villes et les nouvelles aspirations des citoyens. Cette urbanité républicaine n'est réalisable que par la volonté des maires. Ils ont donc une responsabilité envers leurs citoyens. Convaincre est aujourd'hui un enjeu majeur de notre République. Celle-ci doit notamment appuyer la volonté de démolir, de casser les ghettos afin de parvenir à l'objectif de mixité sociale " a-t-elle poursuivit.
Enfin, Marie-Noëlle Lienemann a tenu a rappeler que la décentralisation doit avoir un rôle à jouer dans la politique du logement. La secrétaire d'Etat au logement pense que la réhabilitation de l'habitat rural pourrait être géré par l'échelon local ainsi que les crédits de l'ANAH. " La politique du logement social est de compétence nationale, mais pourrait faire l'objet d'une contractualisation avec un échelon décentralisé à déterminer : région, département, agglomération..." a-t-elle suggéré.