Le projet de fusion de la société d'investissement Eurazeo avec sa maison-mère Rue Impériale, deux holdings du groupe Lazard, sera examiné le 5 mars par les conseils des deux sociétés et devrait être effectif avant l'été.
Engagée depuis 1999, la simplification de l'organigramme du groupe Lazard, constitué d'une cascade de holdings, va franchir une nouvelle étape avec le rapprochement d'Eurazeo et de Rue Impériale tout en permettant au Crédit Agricole -détenteur de 23,6% de Rue Impériale- de rendre son investissement plus liquide.
D'autant que cette participation, rachetée à Vincent Bolloré en 2000, affiche actuellement une moins-value latente de l'ordre de 200 millions d'euros, indiquait récemment à l'AFP un proche du dossier.
Evoqué depuis plusieurs mois, le projet de mariage des deux holdings a été officialisé mercredi sous réserve de l'obtention du feu vert des conseils d'administration, le 5 mars, et des assemblées générales des deux entités.
"Le principe et les modalités de cette fusion ne sont pas définitifs", ont-ils souligné dans un communiqué.
Le projet prévoit une parité de 3 actions Eurazeo pour une action Rue Impériale, après attribution gratuite par Eurazeo à ses actionnaires d'une action pour 15 actions détenues.
Ceci correspond à une parité de 2,8125 actions Eurazeo pour une action Rue Impériale avant cette attribution, précise le communiqué.
"C'est la seule chose qui est à peu près décidée aujourd'hui", a confié mercredi à l'AFP une seconde source proche du dossier. "Ce sont les conseils qui détermineront définitivement les conditions de l'opération", a-t-elle ajouté.
De sources concordantes, la fusion devrait être effective avant l'été.
Interrogé par l'AFP, le Crédit Agricole a indiqué qu'il se prononcerait sur cette offre le 5 mars mais son accord fait peu de doutes après les propos de son président René Carron début février.
"L'ensemble des actionnaires de Rue Impériale ne trouvent pas leurs conditions actuelles satisfaisantes et cherchent donc à créer des conditions pour valoriser leurs participations", avait-il déclaré, ajoutant que son établissement regardait "avec beaucoup d'attention l'hypothèse d'un écrasement des deux holdings".
Outre la simplification de l'organigramme, cette réorganisation devrait permettre à la banque verte de réduire la durée de son engagement vis-à-vis du holding Haussmann Percier qui rassemble les intérêts des familles fondatrices de la banque d'affaires et détient 41% de Rue Impériale.
Ils sont actuellement liés par un pacte d'actionnaires jusqu'en 2019 mais un nouveau pacte devrait être signé. Les discussions porteraient, selon la seconde source proche du dossier, sur une échéance à 2010.
Contactés par l'AFP, le Crédit Agricole et Eurazeo n'ont pas souhaité commenter cette information.
Dans son édition de mercredi, Le Figaro avance que le nouvel ensemble seradétenu à hauteur de 22,9% par la holding Haussmann Percier, de 15,7% par le Crédit Agricole, de 2,2% par Lazard. Le solde, à savoir 59,2% constituerait le flottant (dont 13,5% aux mains de la banque suisse UBS).
La banque verte devrait également apporter certains actifs d'une valeur avoisinant les 100 M EUR, avait précisé la première source proche du dossier.Selon Le Figaro, il s'agirait notamment de 6% de la holding luxembourgeoise Bluebird qui détient 23% d'Eutelsat (Eurazeo est déjà actionnaire à hauteur de 60%) et de 12,6% de Fraikin Groupe, société de location de camions.
D'autant que cette participation, rachetée à Vincent Bolloré en 2000, affiche actuellement une moins-value latente de l'ordre de 200 millions d'euros, indiquait récemment à l'AFP un proche du dossier.
Evoqué depuis plusieurs mois, le projet de mariage des deux holdings a été officialisé mercredi sous réserve de l'obtention du feu vert des conseils d'administration, le 5 mars, et des assemblées générales des deux entités.
"Le principe et les modalités de cette fusion ne sont pas définitifs", ont-ils souligné dans un communiqué.
Le projet prévoit une parité de 3 actions Eurazeo pour une action Rue Impériale, après attribution gratuite par Eurazeo à ses actionnaires d'une action pour 15 actions détenues.
Ceci correspond à une parité de 2,8125 actions Eurazeo pour une action Rue Impériale avant cette attribution, précise le communiqué.
"C'est la seule chose qui est à peu près décidée aujourd'hui", a confié mercredi à l'AFP une seconde source proche du dossier. "Ce sont les conseils qui détermineront définitivement les conditions de l'opération", a-t-elle ajouté.
De sources concordantes, la fusion devrait être effective avant l'été.
Interrogé par l'AFP, le Crédit Agricole a indiqué qu'il se prononcerait sur cette offre le 5 mars mais son accord fait peu de doutes après les propos de son président René Carron début février.
"L'ensemble des actionnaires de Rue Impériale ne trouvent pas leurs conditions actuelles satisfaisantes et cherchent donc à créer des conditions pour valoriser leurs participations", avait-il déclaré, ajoutant que son établissement regardait "avec beaucoup d'attention l'hypothèse d'un écrasement des deux holdings".
Outre la simplification de l'organigramme, cette réorganisation devrait permettre à la banque verte de réduire la durée de son engagement vis-à-vis du holding Haussmann Percier qui rassemble les intérêts des familles fondatrices de la banque d'affaires et détient 41% de Rue Impériale.
Ils sont actuellement liés par un pacte d'actionnaires jusqu'en 2019 mais un nouveau pacte devrait être signé. Les discussions porteraient, selon la seconde source proche du dossier, sur une échéance à 2010.
Contactés par l'AFP, le Crédit Agricole et Eurazeo n'ont pas souhaité commenter cette information.
Dans son édition de mercredi, Le Figaro avance que le nouvel ensemble seradétenu à hauteur de 22,9% par la holding Haussmann Percier, de 15,7% par le Crédit Agricole, de 2,2% par Lazard. Le solde, à savoir 59,2% constituerait le flottant (dont 13,5% aux mains de la banque suisse UBS).
La banque verte devrait également apporter certains actifs d'une valeur avoisinant les 100 M EUR, avait précisé la première source proche du dossier.Selon Le Figaro, il s'agirait notamment de 6% de la holding luxembourgeoise Bluebird qui détient 23% d'Eutelsat (Eurazeo est déjà actionnaire à hauteur de 60%) et de 12,6% de Fraikin Groupe, société de location de camions.