Huit personnes, dont un haut-fonctionnaire et deux dirigeants de société, soupçonnées d'avoir truqué des marchés publics de Nice portant sur 150 millions d'euros, comparaissent devant le tribunal correctionnel de la ville.
Michel Vialatte, 45 ans, ancien directeur général des services de la municipalité, Pierre Besrest, 62 ans, responsable de plusieurs bureaux d'études dans le département de l'Essonne, et Philippe Pariset, 41 ans, directeur d'un bureau d'études marseillais, ont été mis en examen et écroués pour corruption, trafic d'influence et favoritisme.
Le juge d'instruction Christian Guéry a retenu "plusieurs infractions pénales" lors de la passation de quatre marchés publics pour l'assistance à maîtrise d'ouvrage en vue de la construction d'un stade de 32.000 places, l'enlèvement de graffitis, la maintenance des installations de l'éclairage public et la restauration d'une cité.
L'affaire a été découverte fortuitement en 2002 lors d'écoutes téléphoniques réalisées dans le cadre d'une autre procédure instruite à Paris, a-t-on indiqué de source proche de l'enquête.
Les écoutes ont permis d'établir que Michel Vialatte et Pierre Besrest, qualifiés par les enquêteurs de "VRP des marchés publics", avaient mis au point un système de favoritisme pour contourner la commission d'appel d'offres.
Ils sont accusés d'avoir "sollicité ou accepté la promesse du versement de commissions, élaboré des cahiers de charges avantageux" notamment pour la société de Philippe Pariset, A 3Com installée à Marseille.
Selon le procureur de la République de Nice, Eric de Montgolfier, "la méthode frauduleuse consistait à écarter des gens pour faire prévaloir celui que l'on avait choisi".
Les différents protagonistes avaient prévu de s'octroyer des pots de vins qui pouvaient aller jusqu'à un pour cent du coût final de chaque marché. Celui de la construction d'un nouveau stade pour l'OGC-Nice (32.000 places) et celui du nettoyage des graffitis étaient estimés respectivement à 98 et 50 millions d'euros.
Deux hommes de confiance du sénateur-maire (UMP) Jacques Peyrat qui a été mis hors de cause, Bernard Orengo, 56 ans, et René Daolio, 55 ans, adjoint aux sports et chef du service de nettoiement de la mairie, ont également été mis en examen. M. Orengo, commissaire central de Nice de 1995 à 2000, est décédé d'un cancer depuis.
Les autres prévenus sont Henri Baecht, 58 ans, homme d'affaires proche de Pierre Besrest, Marc Rajade, 46 ans, et M. C., 56 ans, PDG et directeur général d'une entreprise d'enlèvement de graffitis, et Michel Rateau, 53 ans, ingénieur dans une entreprise spécialisée dans l'éclairage public.
Michel Vialatte et Pierre Besrest qui se connaissent depuis une quinzaine d'années, ont été des collaborateurs de Xavier Dugoin au temps où celui-ci présidait le conseil général de l'Essone et leurs noms avaient été cités lors de la publication du rapport contesté de Xavière Tibéri, l'épouse de l'ancien maire de Paris.
Le juge d'instruction Christian Guéry a retenu "plusieurs infractions pénales" lors de la passation de quatre marchés publics pour l'assistance à maîtrise d'ouvrage en vue de la construction d'un stade de 32.000 places, l'enlèvement de graffitis, la maintenance des installations de l'éclairage public et la restauration d'une cité.
L'affaire a été découverte fortuitement en 2002 lors d'écoutes téléphoniques réalisées dans le cadre d'une autre procédure instruite à Paris, a-t-on indiqué de source proche de l'enquête.
Les écoutes ont permis d'établir que Michel Vialatte et Pierre Besrest, qualifiés par les enquêteurs de "VRP des marchés publics", avaient mis au point un système de favoritisme pour contourner la commission d'appel d'offres.
Ils sont accusés d'avoir "sollicité ou accepté la promesse du versement de commissions, élaboré des cahiers de charges avantageux" notamment pour la société de Philippe Pariset, A 3Com installée à Marseille.
Selon le procureur de la République de Nice, Eric de Montgolfier, "la méthode frauduleuse consistait à écarter des gens pour faire prévaloir celui que l'on avait choisi".
Les différents protagonistes avaient prévu de s'octroyer des pots de vins qui pouvaient aller jusqu'à un pour cent du coût final de chaque marché. Celui de la construction d'un nouveau stade pour l'OGC-Nice (32.000 places) et celui du nettoyage des graffitis étaient estimés respectivement à 98 et 50 millions d'euros.
Deux hommes de confiance du sénateur-maire (UMP) Jacques Peyrat qui a été mis hors de cause, Bernard Orengo, 56 ans, et René Daolio, 55 ans, adjoint aux sports et chef du service de nettoiement de la mairie, ont également été mis en examen. M. Orengo, commissaire central de Nice de 1995 à 2000, est décédé d'un cancer depuis.
Les autres prévenus sont Henri Baecht, 58 ans, homme d'affaires proche de Pierre Besrest, Marc Rajade, 46 ans, et M. C., 56 ans, PDG et directeur général d'une entreprise d'enlèvement de graffitis, et Michel Rateau, 53 ans, ingénieur dans une entreprise spécialisée dans l'éclairage public.
Michel Vialatte et Pierre Besrest qui se connaissent depuis une quinzaine d'années, ont été des collaborateurs de Xavier Dugoin au temps où celui-ci présidait le conseil général de l'Essone et leurs noms avaient été cités lors de la publication du rapport contesté de Xavière Tibéri, l'épouse de l'ancien maire de Paris.