Après deux années de forte croissance, le marché devrait commencer à se stabiliser.
"Les prix des logements neufs devraient commencer à se stabiliser en 2001 après deux années de forte croissance et parallèlement la production de logements devrait diminuer", a indiqué mercredi Christian Rolloy, pdg de la société de promotion immobilière Promogim.
Selon lui "la tendance actuelle est à la stabilisation des prix après des hausses de 5 à 10% enregistrées chaque année depuis deux ans". En terme de construction de logements neufs, il prévoit une baisse du marché de l'ordre de 8 à 10% soit environ 70.000 nouveaux logements dans le secteur privé en 2001 contre 75.000 en 2000.
"Le marché de l'immobilier est soumis à plusieurs facteurs contraires avec des éléments qui plaident en faveur de la poursuite de la hausse des prix comme la progression des prix du foncier et des éléments qui favorisent au contraire la stabilisation avec une moindre appétence des acheteurs, freinés par des prix trop élevés", explique M. Rolloy.
Un découragement chez les primo-accédants
"On constate avant tout un découragement chez les primo-accédants qui se heurtent à des difficultés de financement d'autant plus que nombre d'entre eux ont déjà d'importants crédits de consommation à honorer. En revanche les seniors, les retraités ou ceux qui désirent changer de logement sont plus nombreux et prennent le relais des primo-accédants", a-t-il ajouté. Auparavant 50% de la clientèle de Promogim était représentée par des jeunes ménages acquérant leur première résidence, maintenant ils ne sont plus que 40%.
Le prix moyen d'un logement de trois pièces est désormais de 830.000 FF (126.530 euros) - soit environ 12.000 FF (1.830 euros) le mètre carré - contre 650.000 FF (99.090 euros) il y a deux ans - 9.500 FF (1.450 euros) le mètre carré -, précise-t-on chez Promogim. Les prix des terrains ont augmenté en moyenne de 10 à 30% l'an dernier et les coûts de construction de 10 à 15%, ajoute Promogim.
Quant aux investisseurs qui avaient été enthousiasmés par les privilèges accordés avec l'amortissement Périssol, ils sont maintenant beaucoup moins actifs avec le système Besson. Seules 25% des ventes ont été réalisées sous le régime Besson contre 50% avec l'amortissement Périssol, note Promogim.
Concernant les coûts de construction, M. Rolloy note que les entrepreneurs qui avaient fortement augmenté les prix en 2000, notamment dans le gros oeuvre, reviennent à des tarifs plus raisonnables car ils sont moins sollicités. En revanche, les prix restent toujours élevés dans le second oeuvre et "on se heurte à des relèvements de tarifs en cours de chantier, technique illégale mais devenue monnaie courante et contre laquelle il est quasi impossible de lutter", selon lui. "Pour éviter de céder à ces pressions, les promoteurs doivent soit comprimer leurs marges soit rechercher de nouvelles entreprises ce qui crée des allongements dans les délais de livraison", souligne M. Rolloy.
La nouvelle loi SRU (solidarité et renouvellement urbain) va également à terme peser sur l'activité des promoteurs en autorisant davantage de recours contre les permis de construire. Aujourd'hui les délais d'obtention sont déjà extrèmement longs et ils risquent de s'allonger encore avec cette nouvelle legislation, prévoit M. Rolloy.
Par ailleurs, M. Rolloy a annoncé un bénéfice net consolidé 2000 de 90,3 MF (+7,9%)pour sa société Promogim. Ce promoteur spécialisé dans les logements de gamme moyenne, a réalisé 1.450 ventes de logements contre 1.588 en 1999 et l'activité a généré un chiffre d'affaires de 1,2 milliard de francs (180 M euros). Promogim est un des rares promoteurs de niveau national encore indépendant et souligne avoir continué l'an dernier à renforcer ses capitaux propres consolidés de 420 millions de francs, face à un endettement nul.
Selon lui "la tendance actuelle est à la stabilisation des prix après des hausses de 5 à 10% enregistrées chaque année depuis deux ans". En terme de construction de logements neufs, il prévoit une baisse du marché de l'ordre de 8 à 10% soit environ 70.000 nouveaux logements dans le secteur privé en 2001 contre 75.000 en 2000.
"Le marché de l'immobilier est soumis à plusieurs facteurs contraires avec des éléments qui plaident en faveur de la poursuite de la hausse des prix comme la progression des prix du foncier et des éléments qui favorisent au contraire la stabilisation avec une moindre appétence des acheteurs, freinés par des prix trop élevés", explique M. Rolloy.
Un découragement chez les primo-accédants
"On constate avant tout un découragement chez les primo-accédants qui se heurtent à des difficultés de financement d'autant plus que nombre d'entre eux ont déjà d'importants crédits de consommation à honorer. En revanche les seniors, les retraités ou ceux qui désirent changer de logement sont plus nombreux et prennent le relais des primo-accédants", a-t-il ajouté. Auparavant 50% de la clientèle de Promogim était représentée par des jeunes ménages acquérant leur première résidence, maintenant ils ne sont plus que 40%.
Le prix moyen d'un logement de trois pièces est désormais de 830.000 FF (126.530 euros) - soit environ 12.000 FF (1.830 euros) le mètre carré - contre 650.000 FF (99.090 euros) il y a deux ans - 9.500 FF (1.450 euros) le mètre carré -, précise-t-on chez Promogim. Les prix des terrains ont augmenté en moyenne de 10 à 30% l'an dernier et les coûts de construction de 10 à 15%, ajoute Promogim.
Quant aux investisseurs qui avaient été enthousiasmés par les privilèges accordés avec l'amortissement Périssol, ils sont maintenant beaucoup moins actifs avec le système Besson. Seules 25% des ventes ont été réalisées sous le régime Besson contre 50% avec l'amortissement Périssol, note Promogim.
Concernant les coûts de construction, M. Rolloy note que les entrepreneurs qui avaient fortement augmenté les prix en 2000, notamment dans le gros oeuvre, reviennent à des tarifs plus raisonnables car ils sont moins sollicités. En revanche, les prix restent toujours élevés dans le second oeuvre et "on se heurte à des relèvements de tarifs en cours de chantier, technique illégale mais devenue monnaie courante et contre laquelle il est quasi impossible de lutter", selon lui. "Pour éviter de céder à ces pressions, les promoteurs doivent soit comprimer leurs marges soit rechercher de nouvelles entreprises ce qui crée des allongements dans les délais de livraison", souligne M. Rolloy.
La nouvelle loi SRU (solidarité et renouvellement urbain) va également à terme peser sur l'activité des promoteurs en autorisant davantage de recours contre les permis de construire. Aujourd'hui les délais d'obtention sont déjà extrèmement longs et ils risquent de s'allonger encore avec cette nouvelle legislation, prévoit M. Rolloy.
Par ailleurs, M. Rolloy a annoncé un bénéfice net consolidé 2000 de 90,3 MF (+7,9%)pour sa société Promogim. Ce promoteur spécialisé dans les logements de gamme moyenne, a réalisé 1.450 ventes de logements contre 1.588 en 1999 et l'activité a généré un chiffre d'affaires de 1,2 milliard de francs (180 M euros). Promogim est un des rares promoteurs de niveau national encore indépendant et souligne avoir continué l'an dernier à renforcer ses capitaux propres consolidés de 420 millions de francs, face à un endettement nul.