Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Strasbourg et Toulouse ont été passées au crible par le cabinet de conseils CB Richard Ellis. Le point sur les tendances de chacune de ces localités.
Alors que la tendance générale des prix de l'immobilier est à la baisse, provoquant l'inquiétude des vendeurs et des investisseurs, le cabinet CB Richard Ellis s'est penché sur le marché local de huit grandes villes. Une analyse qui porte sur les prix de vente dans le neuf, dans l'ancien, et qui s'intéresse également au marché de la location.
L'ancien se tasse
A Bordeaux, les prix des appartements anciens continuent de grimper mais beaucoup moins vite puisqu'ils enregistrent une hausse de 2,7 % entre les premiers trimestres 2007 et 2008 (contre 11,5 % la période précédente). Le constat vaut aussi pour Lille (+ 3,7 % contre 11 % à 15 % par an jusqu'à présent), Lyon (+ 2,7 % contre 7% en 2006 et 13 % en 2005) et Toulouse qui enregistre une hausse de 4 % (à comparer avec les 8 % de l'année précédente et 17 % entre 2005 et 2006). A Strasbourg et Nantes, les prix se stabilisent très clairement, après une croissance soutenue ces dernières années. La cité phocéenne, quant à elle, marque le pas puisque les prix des appartements anciens ont diminué de 0,6 %. Seule Nice tire vraiment son épingle du jeu avec une croissance de 5 %, après des hausses successives de 10 % et 12,5 %.
Le neuf reste dynamique
Le sort des logements neufs est nettement plus réjouissant, même si le nombre des permis de construire baisse parfois (Lille, Bordeaux, Lyon, Nantes). Car les mises en chantier évoluent globalement bien et les prix continuent de grimper, notamment à Lille où un appartement neuf se vend 15 % plus cher fin 2007 que fin 2006. Les programmes lyonnais prennent également de la valeur (+ 6 %), tout comme les programmes marseillais (+ 5%), ou encore niçois (+ 3%). A Nantes, en revanche, la situation reste à nuancer. De fait, les volumes mis en vente et vendus dans le département de Loire-Atlantique sont en forte diminution (- 35 %, entre le quatrième trimestre 2006 et le quatrième trimestre 2007), ce qui, selon le cabinet d'étude, serait dû aux logements collectifs. Ces derniers ont du mal à partir, tandis que les logements individuels se vendent beaucoup mieux.
Le marché locatif se stabilise
A Bordeaux, les prix des loyers se maintiennent à un niveau inférieur de 6,5 % par rapport à la moyenne nationale et s'établissent au premier trimestre 2008 à 11,58 ? le mètre carré dans l'ancien. Le marché locatif lillois «conserve le même rythme» (12,35 ? le mètre carré), tandis qu'il stagne à Nantes (10,70 ? le mètre carré). A Lyon, comme à Toulouse, il se loue autour de 11,67 ?. Les locations marseillaises, en revanche, affichent une légère hausse de 1,2 % (12.49? le mètre carré). C'est Nice qui remporte la palme début 2008 avec un mètre carré qui s'élève à pas moins de 13,88 ?, alors que Strasbourg propose le prix de location le plus modéré (10,28? le mètre carré).
L'ancien se tasse
A Bordeaux, les prix des appartements anciens continuent de grimper mais beaucoup moins vite puisqu'ils enregistrent une hausse de 2,7 % entre les premiers trimestres 2007 et 2008 (contre 11,5 % la période précédente). Le constat vaut aussi pour Lille (+ 3,7 % contre 11 % à 15 % par an jusqu'à présent), Lyon (+ 2,7 % contre 7% en 2006 et 13 % en 2005) et Toulouse qui enregistre une hausse de 4 % (à comparer avec les 8 % de l'année précédente et 17 % entre 2005 et 2006). A Strasbourg et Nantes, les prix se stabilisent très clairement, après une croissance soutenue ces dernières années. La cité phocéenne, quant à elle, marque le pas puisque les prix des appartements anciens ont diminué de 0,6 %. Seule Nice tire vraiment son épingle du jeu avec une croissance de 5 %, après des hausses successives de 10 % et 12,5 %.
Le neuf reste dynamique
Le sort des logements neufs est nettement plus réjouissant, même si le nombre des permis de construire baisse parfois (Lille, Bordeaux, Lyon, Nantes). Car les mises en chantier évoluent globalement bien et les prix continuent de grimper, notamment à Lille où un appartement neuf se vend 15 % plus cher fin 2007 que fin 2006. Les programmes lyonnais prennent également de la valeur (+ 6 %), tout comme les programmes marseillais (+ 5%), ou encore niçois (+ 3%). A Nantes, en revanche, la situation reste à nuancer. De fait, les volumes mis en vente et vendus dans le département de Loire-Atlantique sont en forte diminution (- 35 %, entre le quatrième trimestre 2006 et le quatrième trimestre 2007), ce qui, selon le cabinet d'étude, serait dû aux logements collectifs. Ces derniers ont du mal à partir, tandis que les logements individuels se vendent beaucoup mieux.
Le marché locatif se stabilise
A Bordeaux, les prix des loyers se maintiennent à un niveau inférieur de 6,5 % par rapport à la moyenne nationale et s'établissent au premier trimestre 2008 à 11,58 ? le mètre carré dans l'ancien. Le marché locatif lillois «conserve le même rythme» (12,35 ? le mètre carré), tandis qu'il stagne à Nantes (10,70 ? le mètre carré). A Lyon, comme à Toulouse, il se loue autour de 11,67 ?. Les locations marseillaises, en revanche, affichent une légère hausse de 1,2 % (12.49? le mètre carré). C'est Nice qui remporte la palme début 2008 avec un mètre carré qui s'élève à pas moins de 13,88 ?, alors que Strasbourg propose le prix de location le plus modéré (10,28? le mètre carré).