Au premier semestre 2008, le marché de la piscine enregistre une baisse des ventes d'installations. Après des années fastes, il marque le pas, notamment du fait d'un été morose et de la baisse du budget des Français. Explications.
Avec 98.000 bassins installés, lannée 2007 avait été plutôt faste pour les professionnels de la piscine. Il nen sera probablement pas de même pour 2008. Daprès une estimation de la Fédération des Professionnels de la Piscine (FPP), le marché accuserait au premier semestre 2008 une baisse «de lordre de 20%». Plusieurs raisons sont évoquées pour expliquer ces résultats : dune part, les mauvaises conditions climatiques observées au printemps 2008 et, dautre part, la morosité ambiante liée à la perte de pouvoir d'achat. La piscine nétant plus jugée comme un achat prioritaire, les Français ont été conduits à reporter leur projet de construction voire à labandonner.
Un mois de juin « mauvais »
Jacques Braun, président directeur général de Waterair, fabricant leader de piscines en kit, confirme que la tendance estivale a été au repli et à lattentisme : «Certains clients qui avaient pris contact avec nous bien avant lété se sont ravisés en voyant la météo». Dailleurs, notre interlocuteur ne le cache pas : pour sa société, le mois de juin a été «mauvais». «Nous avons enregistré une baisse de 10% de notre chiffre daffaires alors que, normalement, cest la période durant laquelle nous enregistrons le plus de commandes», confie-t-il. Mais, pas question pour autant de céder à la panique : «Il faut remettre ces chiffres dans leur contexte, insiste-t-il. Lannée 2008 nest pas encore finie, nous pouvons tout à fait redresser la barre à lautomne avec les gens qui souhaiteront séquiper pour lété 2009».
Un effort pédagogique à faire
Pour lheure, ce recul ninquiète pas davantage la Fédération des Professionnels de la Piscine : «Il sagit dune baisse conjoncturelle plus que structurelle. Tous les marchés subissent des fluctuations et le nôtre ny échappe pas», commente Joëlle Pulinx, déléguée générale de la structure, avant dajouter que le marché avait déjà connu un léger fléchissement en 2006.
Même si la crise nest jugée «que passagère», certaines mesures vont être prises pour lendiguer. La FFP va tenter de convaincre les professionnels de changer leur discours envers les consommateurs. La consigne étant de valoriser «autrement» la piscine, en insistant sur le fait quil sagit un produit durable et positif. «Nous allons devoir faire un effort pédagogique. Il consistera par exemple à expliquer que la piscine est un investissement qui peut considérablement augmenter la valeur dune maison», indique Joëlle Pulinx.
Malgré cet optimisme affiché, la Fédération espère tout de même que les professionnels auront réussi à compenser la baisse du chiffre de piscines installées avec le lancement de projets de rénovation et les ventes daccessoires ou de produits. Pour le savoir, elle devra attendre le 4 septembre, date de la prochaine réunion avec ses adhérents.
Un mois de juin « mauvais »
Jacques Braun, président directeur général de Waterair, fabricant leader de piscines en kit, confirme que la tendance estivale a été au repli et à lattentisme : «Certains clients qui avaient pris contact avec nous bien avant lété se sont ravisés en voyant la météo». Dailleurs, notre interlocuteur ne le cache pas : pour sa société, le mois de juin a été «mauvais». «Nous avons enregistré une baisse de 10% de notre chiffre daffaires alors que, normalement, cest la période durant laquelle nous enregistrons le plus de commandes», confie-t-il. Mais, pas question pour autant de céder à la panique : «Il faut remettre ces chiffres dans leur contexte, insiste-t-il. Lannée 2008 nest pas encore finie, nous pouvons tout à fait redresser la barre à lautomne avec les gens qui souhaiteront séquiper pour lété 2009».
Un effort pédagogique à faire
Pour lheure, ce recul ninquiète pas davantage la Fédération des Professionnels de la Piscine : «Il sagit dune baisse conjoncturelle plus que structurelle. Tous les marchés subissent des fluctuations et le nôtre ny échappe pas», commente Joëlle Pulinx, déléguée générale de la structure, avant dajouter que le marché avait déjà connu un léger fléchissement en 2006.
Même si la crise nest jugée «que passagère», certaines mesures vont être prises pour lendiguer. La FFP va tenter de convaincre les professionnels de changer leur discours envers les consommateurs. La consigne étant de valoriser «autrement» la piscine, en insistant sur le fait quil sagit un produit durable et positif. «Nous allons devoir faire un effort pédagogique. Il consistera par exemple à expliquer que la piscine est un investissement qui peut considérablement augmenter la valeur dune maison», indique Joëlle Pulinx.
Malgré cet optimisme affiché, la Fédération espère tout de même que les professionnels auront réussi à compenser la baisse du chiffre de piscines installées avec le lancement de projets de rénovation et les ventes daccessoires ou de produits. Pour le savoir, elle devra attendre le 4 septembre, date de la prochaine réunion avec ses adhérents.