La piscine de demain sera durable. Elle consommera moins d'eau, moins d'énergie et moins de produits de traitement, indique la Fédération des professionnels de la piscine dans une étude publiée ce jeudi. Détails.
Le marché de la piscine va bien. Très bien même depuis la rentrée, puisque l'été a été « radieux » selon les termes employés par la Fédération des professionnels de la piscine (FPP), qui vient de publier sa dernière note de conjoncture.
En effet, le secteur reprend des couleurs après une année 2014 bien difficile, et affiche une activité en croissance de 1.5% sur les neuf premiers mois de cette année (par rapport à la même période de 2014), et surtout trois mois d'été au mieux de leur forme : +17% de signatures, +14% de livraisons, +10% de devis établis par rapport au 3e trimestre 2014.
Améliorations tous azimuts
Si les Français sont plus enclins à faire installer une piscine, ils pourront aussi compter sur de nouvelles normes européennes qui viennent d'être publiées, garantissant la qualité du travail des professionnels labellisés Propiscines®, et plus tard en 2016, sur de nouveaux référentiels en matière de filtration, de traitement de l'eau et de réseau hydraulique.
Exigeants sur la qualité du professionnel, ils le seront aussi sur le volet « durable » de leur équipement. C'est pourquoi les piscinistes s'orientent désormais vers la piscine « basse consommation ». Il faut dire qu'en 30 ans, le volume d'eau nécessaire à remplir un bassin a été divisé par 3, la consommation d'énergie annuelle pour la filtration par 4, et celle des chauffages par plus de 9, précise la FPP. Et ce grâce à des matériels optimisés : pompes moins puissantes, capacité de filtration améliorée, filtres de plus grande capacité, gestion domotique des consommations, produits de traitement de l'eau en progrès…