Dans sa dernière étude publiée ce mois-ci, Xerfi signale que le marché du mobilier urbain est en voie de reprise. "Le rebond prévu de l'investissement des aménageurs locaux est très bien accueilli par les fournisseurs, qui verront leurs ventes augmenter respectivement de 1 % et 2,5% en 2016 et 2017", prévoit la note. Précisions.
Les professionnels du mobilier urbain fonctionnel ont-ils raison de croire à une reprise en douceur ? A en croire, les prévisions de Xerfi, consacrées à ce secteur, "le rebond prévu de l'investissement des aménageurs locaux est très bien accueilli par les fournisseurs qui verront leurs ventes augmenter de respectivement 1 % et 2,5 % en 21016 et 2017.
"La difficulté d'anticiper un réel sursaut du marché en 2018.
"Pour Xerfi, "ce redressement sera donc léger, laissant encore la porte ouverte aux arbitrages budgétaires des municipalités et aux pressions sur les prix." Un constat qui se traduit par "la difficulté d'anticiper un réel sursaut du marché en 2018."
Parmi les principales raisons évoquées, Xerfi estime que "dans un contexte budgétaire serré, les collectivités ont fait primer le coût, la résistance et la facilité d'entretien sur l'esthétisme et le caractère innovant du mobilier." Avant de préciser que "les acteurs français mettent le cap sur l'international pour trouver des débouchés à leurs produits haut de gamme", à l'image, par exemple, des conteneurs à déchets i-jumbo de Sineu Graff dotés d'un capteur permettant de suivre le taux de remplissage.
Le marché du mobilier urbain publicitaire en meilleure forme
De plus, la morosité des ventes n'a pas empêché de nouveaux acteurs d'investir le marché hexagonal. "C'est, par exemple, le cas de SAG France, fabricant de réservoirs pour poids lourds, qui s'est associé au designer Franck Magné pour concevoir une gamme de mobilier urbain haut de gamme", souligne Xerfi.
Si le marché du mobilier urbain reprend des couleurs sur le court terme, le marché du mobilier urbain publicitaire enregistre, pour sa part, une "croissance soutenue" et progressera de plus de 10 % d'ici à 2017.
Dans un contexte tendu, qu'est-ce qui porte encore le marché francilien ?
