D'après les résultats d'une étude du centre de recherche économique (CEBR) publiée dimanche, le marché immobilier britannique ne devrait pas s'effondrer prochainement, en particulier tant que la demande continuera à dépasser l'offre.
Dans son étude, si le CEBR reconnaît qu'on peut actuellement se poser la question d'une bulle, avec des prix de l'immobilier qui progressent de 10,2% en moyenne chaque année depuis 1996 alors que les revenus ne gagnent que 4,2% annuellement, en revanche, la faiblesse de l'offre comparée à la demande devrait se poursuivre.
Le CEBR envisage ainsi un ralentissement de la hausse des prix de 8,2% cette année à 4,6% en 2007 et 1,3% en 2008, avant une remontée, «mais tant que les fondamentaux ne changement pas, une bulle immobilière est très certainement exclue».
Le cabinet remarque que le Royaume-Uni n'a pas assez de logements en réserve. Ainsi, en 2005, 193.000 nouvelles maisons ont été construites, le plus gros chiffre depuis 15 ans, mais il apparaît que pour faire vraiment baisser le prix des maisons, il faudrait en construire 245.000, souligne le
CEBR. Par ailleurs, la population augmente, notamment grâce à l'arrivée de nombreux émigrants, et à des foyers constitués d'un nombre de moins en moins important de personnes. Ensuite, les taux d'intérêt bas favorisent les achats, et la part des crédits immobiliers dans le revenu des ménages, même si elle a atteint 19,6% en 2005 contre 15% en 2001, est encore loin des 34% atteints en 1989, précise CEBR.
Le CEBR envisage ainsi un ralentissement de la hausse des prix de 8,2% cette année à 4,6% en 2007 et 1,3% en 2008, avant une remontée, «mais tant que les fondamentaux ne changement pas, une bulle immobilière est très certainement exclue».
Le cabinet remarque que le Royaume-Uni n'a pas assez de logements en réserve. Ainsi, en 2005, 193.000 nouvelles maisons ont été construites, le plus gros chiffre depuis 15 ans, mais il apparaît que pour faire vraiment baisser le prix des maisons, il faudrait en construire 245.000, souligne le
CEBR. Par ailleurs, la population augmente, notamment grâce à l'arrivée de nombreux émigrants, et à des foyers constitués d'un nombre de moins en moins important de personnes. Ensuite, les taux d'intérêt bas favorisent les achats, et la part des crédits immobiliers dans le revenu des ménages, même si elle a atteint 19,6% en 2005 contre 15% en 2001, est encore loin des 34% atteints en 1989, précise CEBR.