De nouveaux records ont été battu en septembre aux Etats-Unis sur le marché immobilier qui, avec la reprise économique, se dirige vers une extraordinaire année 2003.
Les reventes de logements anciens ont battu leur propre record pour le 3ème mois consécutif en septembre et les ventes logements neufs ont atteint le 3ème plus haut volume de leur histoire, selon des chiffres annoncés lundi.
"Il n'est pas exagéré de dire que le marché immobilier est chauffé à blanc", a commenté David Lereah, chef économiste du groupement national des agents immobiliers (NAR).
Surprenant les analystes par leur vigueur, les transactions sur les logements anciens ont augmenté de 3,6% à 6,69 millions d'unités (en rythme annuel) en septembre, tandis que les ventes de logements baissaient légèrement (-0,2%) à 1,145 million d'unités.
"Nous savions que les reventes de logements seraient bonnes en septembre, mais après des records en juillet et août, nous pensions que le rythme aurait pu commencer à ralentir", a ajouté M. Lereah.
Le chiffre le plus frappant est peut-être la hausse de 21% des reventes de logements anciens enregistrée le mois dernier par rapport à septembre 2002.
"C'est une nouvelle fois sidérant. Le marché profite de toute évidence des très bas taux (de crédits) immobiliers mais il est étonnant qu'il n'ait pas reculé compte-tenu de la hausse enregistrée depuis juin", a souligné Sal Guatieri du groupe financier BMO.
Les taux standards pour un emprunt fixe à 30 ans étaient de 6,15% en septembre, contre 5,23% en juin, et il semble que les acheteurs se ruent sur ces emprunts à des taux historiquement bas avant qu'il ne soit trop tard.
"Les taux sont encore deux points en dessous de leur moyenne des années 90 et acheter une maison reste un très bon achat, et un achat abordable", souligne Sung Won Sohn de la banque Wells Fargo.
Pourtant cet argent bon marché ne cesse de pousser les prix à la hausse: +9,1% sur un an pour l'ancien à 172.300 dollars et +5,3% à 187.400 dollars pour le neuf en septembre, en prix médians (c'est à dire celui pour lequel il y a autant de maisons plus chères que de moins chères).
On peut toutefois noter que, pour les maisons neuves, les prix médians ont un peu baissé par rapport à août, ce qui pourrait annoncer un tasssement des prix alors que l'on approche de la limite de solvabilité des ménages.
La question qui se pose à présent est de savoir sur quoi débouchera cette flambée de l'immobilier.
Les optimistes parlent d'une transition en douceur. L'immobilier a déjà résisté contre vents et marées ces deux dernières années aux contre-coups économiques de la lutte contre le terrorisme et de la guerre en Irak, constituant l'un des rares piliers de la reprise.
"Alors que l'économie continue de s'améliorer, les créations d'emplois et la hausse des salaires vont soutenir le marché immobilier dans un avenir proche, même si les taux continuent de grimper", estime Sung Won Sohn.
La bonne santé de l'immobilier entraîne de plus un cercle vertueux, car qui achète une maison est plus à même d'acheter de quoi la réparer et la meubler, alimentant les dépenses de consommation dans les mois à venir.
Il fait peu de doute que 2003 sera une année record pour l'immobilier, avec une hausse de 6% des reventes de logements en 2003 prévue par la NAR.
Mais "le vrai test est devant nous", avertit l'économiste indépendant Joel
Naroff, pour qui "quand les taux d'emprunt passeront au dessus de 7%, nous verrons la résistance des acheteurs".
De plus "nous entrons dans la basse saison pour l'immobilier, et il sera intéressant de voir si la demande peut continuer à être aussi forte pendant l'automne", ajoute-t-il.
"Il n'est pas exagéré de dire que le marché immobilier est chauffé à blanc", a commenté David Lereah, chef économiste du groupement national des agents immobiliers (NAR).
Surprenant les analystes par leur vigueur, les transactions sur les logements anciens ont augmenté de 3,6% à 6,69 millions d'unités (en rythme annuel) en septembre, tandis que les ventes de logements baissaient légèrement (-0,2%) à 1,145 million d'unités.
"Nous savions que les reventes de logements seraient bonnes en septembre, mais après des records en juillet et août, nous pensions que le rythme aurait pu commencer à ralentir", a ajouté M. Lereah.
Le chiffre le plus frappant est peut-être la hausse de 21% des reventes de logements anciens enregistrée le mois dernier par rapport à septembre 2002.
"C'est une nouvelle fois sidérant. Le marché profite de toute évidence des très bas taux (de crédits) immobiliers mais il est étonnant qu'il n'ait pas reculé compte-tenu de la hausse enregistrée depuis juin", a souligné Sal Guatieri du groupe financier BMO.
Les taux standards pour un emprunt fixe à 30 ans étaient de 6,15% en septembre, contre 5,23% en juin, et il semble que les acheteurs se ruent sur ces emprunts à des taux historiquement bas avant qu'il ne soit trop tard.
"Les taux sont encore deux points en dessous de leur moyenne des années 90 et acheter une maison reste un très bon achat, et un achat abordable", souligne Sung Won Sohn de la banque Wells Fargo.
Pourtant cet argent bon marché ne cesse de pousser les prix à la hausse: +9,1% sur un an pour l'ancien à 172.300 dollars et +5,3% à 187.400 dollars pour le neuf en septembre, en prix médians (c'est à dire celui pour lequel il y a autant de maisons plus chères que de moins chères).
On peut toutefois noter que, pour les maisons neuves, les prix médians ont un peu baissé par rapport à août, ce qui pourrait annoncer un tasssement des prix alors que l'on approche de la limite de solvabilité des ménages.
La question qui se pose à présent est de savoir sur quoi débouchera cette flambée de l'immobilier.
Les optimistes parlent d'une transition en douceur. L'immobilier a déjà résisté contre vents et marées ces deux dernières années aux contre-coups économiques de la lutte contre le terrorisme et de la guerre en Irak, constituant l'un des rares piliers de la reprise.
"Alors que l'économie continue de s'améliorer, les créations d'emplois et la hausse des salaires vont soutenir le marché immobilier dans un avenir proche, même si les taux continuent de grimper", estime Sung Won Sohn.
La bonne santé de l'immobilier entraîne de plus un cercle vertueux, car qui achète une maison est plus à même d'acheter de quoi la réparer et la meubler, alimentant les dépenses de consommation dans les mois à venir.
Il fait peu de doute que 2003 sera une année record pour l'immobilier, avec une hausse de 6% des reventes de logements en 2003 prévue par la NAR.
Mais "le vrai test est devant nous", avertit l'économiste indépendant Joel
Naroff, pour qui "quand les taux d'emprunt passeront au dessus de 7%, nous verrons la résistance des acheteurs".
De plus "nous entrons dans la basse saison pour l'immobilier, et il sera intéressant de voir si la demande peut continuer à être aussi forte pendant l'automne", ajoute-t-il.