A l'occasion de ses deuxièmes rencontres, le syndicat national des acteurs du marché de la prévention et de la protection (Synamap), a présenté les résultats d'une étude sur les équipements de protection individuelle (EPI). Un marché jusqu'alors assez méconnu qui se révèle performant avec de belles perspectives de développement. Détails.
«La sécurité au travail n'est plus une contrainte pour l'entreprise mais une valeur» explique le Synamap en dévoilant les résultats de son étude sur les EPI. Cette consultation a été lancée auprès de l'ensemble des fabricants de cette filière, qui génère plus de 13.500 emplois en France.
Deux données majeures se dégagent : un chiffre d'affaires annuel global de ce marché français autour de 808,4 millions d'euros, et un potentiel du «marché EPI» s'élevant à 1 milliards d'euros, avec des perspectives importantes de progression au travers de la «culture de la sécurité» dans le monde domestique et la probable augmentation des investissements publics dans la prévention (pandémies…) dans les années à venir.
Deux données majeures se dégagent : un chiffre d'affaires annuel global de ce marché français autour de 808,4 millions d'euros, et un potentiel du «marché EPI» s'élevant à 1 milliards d'euros, avec des perspectives importantes de progression au travers de la «culture de la sécurité» dans le monde domestique et la probable augmentation des investissements publics dans la prévention (pandémies…) dans les années à venir.
Un marché de 808,4 millions d'euros
Les vêtements de protection corporelle (incluant traditionnellement les bleus de travail, blouses, uniformes…) représentent 1/3 du marché d'EPI, soit 255,8 millions d'euros.
En deuxième et troisième position, viennent la protection des mains et des pieds avec respectivement 25,2% et 18,8% du marché, soit 203,8 et 152,2 millions d'euros. Puis, la protection des voies respiratoires accapare 86,3 millions d'euros du marché avec 10,7%. Les Epi comprennent également la protection antichutes (4,8%), celle des yeux (3,0%) et de la tête (3,6%) avec enfin celle de l'ouïe (2,3%).
De nombreux progrès réalisés
«L'ergonomie, le confort et le design des EPI sont devenus des critères de choix importants, venant juste après l'adéquation entre risques encourus et protection indispensable», précise le Synamap. «Les industries innovent constamment pour que les EPI ne soient plus vécus comme des contraintes gênant le travail, mais au contraire comme un avantage proposé par l'entreprise à ses salariés», ajoute le syndicat.