Après l'Ile-de-France, «le ralentissement du marché de bureaux commence à toucher la province où les transactions sont en baisse». C'est le constat d'Atisreal, qui livre une étude du marché sur le premier semestre 2008. Pourtant, l'offre continue de grimper, notamment dans le neuf. Détails chiffrés des 16 principales villes de France.
Pour la première fois depuis 2003, les transactions de bureaux sont restées stables au premier semestre dans l'ensemble des régions. Cette réaction du marché intervient en fait 9 mois après les premiers signes de ralentissement, constatés en Ile-de-France. Au deuxième semestre, la tendance devrait d'ailleurs se renforcer. Selon les résultats de l'étude menée par la société d'immobilier d'entreprises Atisreal, la diminution du volume des commercialisations pourrait même atteindre entre -5 et -10% l'an, en 2008 et 2009.
Une offre du neuf en plein boom
Boostée par la création d'emplois dans le tertiaire et la forte demande de bureaux d'une nouvelle génération, l'offre du neuf est en plein boom depuis un an, dans l'ensemble des régions. En 2007, les mises en chantier ont globalement atteint 3,4 millions de m², soit le même niveau record qu'en 1990. Au premier semestre 2008, cette tendance n'a pas décéléré et le niveau global de l'offre, sur cette année, pourrait dépasser les 1,7 millions d'euros de 2007 pour atteindre 2 millions d'euros.
Au vu de l'augmentation de 25% du nombre de bureaux neufs sur cette année, à Nice, il faut même parler de «sur-offre» localisée. Car cette hausse est telle qu'elle ne sera pas absorbée l'année prochaine. Toutefois, ce schéma n'est pas une généralité et concerne seulement quelques villes comme Strasbourg, Grenoble et Rennes.
Dégradation du marché de seconde main
La hausse constante de l'offre du neuf, cumulée avec le ralentissement des transactions, n'est pas sans effet sur les autres secteurs. Les biens neufs partant en priorité, c'est le marché des bureaux de seconde main qui est le premier à en pâtir avec -7% de transactions.
Cette baisse devrait rapidement se répercuter sur les baux de location alors que, déjà, les loyers des bureaux neufs n'augmentent plus que de façon modérée. A Marseille, notamment, le retrait des demandes devrait entraîner une stabilisation à 180 € HT m²/an le bureau neuf, en centre ville, et 155 € HT m²/an le bureau de seconde main, voire une diminution de ces montants dans les mois à venir.
Pour visualiser les données chiffrées des 16 villes étudiées, cliquez-ici.
Pour en savoir davantage sur le marché d'Ile-de-France, cliquez-ici.
Une offre du neuf en plein boom
Boostée par la création d'emplois dans le tertiaire et la forte demande de bureaux d'une nouvelle génération, l'offre du neuf est en plein boom depuis un an, dans l'ensemble des régions. En 2007, les mises en chantier ont globalement atteint 3,4 millions de m², soit le même niveau record qu'en 1990. Au premier semestre 2008, cette tendance n'a pas décéléré et le niveau global de l'offre, sur cette année, pourrait dépasser les 1,7 millions d'euros de 2007 pour atteindre 2 millions d'euros.
Au vu de l'augmentation de 25% du nombre de bureaux neufs sur cette année, à Nice, il faut même parler de «sur-offre» localisée. Car cette hausse est telle qu'elle ne sera pas absorbée l'année prochaine. Toutefois, ce schéma n'est pas une généralité et concerne seulement quelques villes comme Strasbourg, Grenoble et Rennes.
Dégradation du marché de seconde main
La hausse constante de l'offre du neuf, cumulée avec le ralentissement des transactions, n'est pas sans effet sur les autres secteurs. Les biens neufs partant en priorité, c'est le marché des bureaux de seconde main qui est le premier à en pâtir avec -7% de transactions.
Cette baisse devrait rapidement se répercuter sur les baux de location alors que, déjà, les loyers des bureaux neufs n'augmentent plus que de façon modérée. A Marseille, notamment, le retrait des demandes devrait entraîner une stabilisation à 180 € HT m²/an le bureau neuf, en centre ville, et 155 € HT m²/an le bureau de seconde main, voire une diminution de ces montants dans les mois à venir.
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