CONJONCTURE. Si 2022 a été très favorable au marché du bois, entre hausse de la demande et augmentation des prix, l'exercice 2023 pourrait bien apporter son lot de difficultés, d'après l'Office national des forêts. L'activité économique en berne et la baisse des tarifs pourraient impacter les volumes de production.
Après une année 2022 synonyme de prospérité, une année 2023 équivalent à une récession ? Le marché du bois a profité l'année dernière d'un contexte économique particulièrement favorable, entre hausse de la demande et augmentation des prix. Mais pas sûr qu'une telle situation se reproduise cette année, prévient l'Office national des forêts (ONF). L'actualité internationale toujours menaçante et l'activité économique qui risque de fléchir pourraient bien engendrer des difficultés pour les professionnels de la sylviculture.
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À la fin 2022, le bois d'oeuvre utilisé pour la construction (sciage, charpente, parquet...) enregistraient des prix de vente des bois feuillus en augmentation, "surtout pour le chêne à un niveau record, et le hêtre", indique l'organisme public dans sa dernière note de conjoncture. Le chêne répond notamment à la demande en aménagement extérieur comme intérieur, tout en devant composer avec une baisse constante de ses ressources depuis plus de cinq ans.
À l'inverse, la valeur des exportations (majoritairement en direction de l'Asie, la Chine étant le premier parqueteur mondial) de ses 194 millions de grumes s'est envolée de
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