AIDE FINANCIÈRE. Plusieurs mesures de simplification concernant MaPrimeRénov' entrent en vigueur ce 15 mai 2024.
Pour relancer les mono-gestes financés par MaPrimeRénov' (MPR), en très forte chute au premier trimestre 2024, le gouvernement avait annoncé un certain nombre d'aménagements du dispositif. Ceux-ci entrent en vigueur ce 15 mai. Batiactu vous en rappelle le contenu. Il est à noter que ces modifications n'ont pas vocation à durer : il ne s'agit que d'un "aménagement transitoire", selon les termes du ministère, en vigueur jusqu'au 31 décembre 2024.
Le retour du mono-geste
Les travaux en mono-gestes seront donc accessibles pour ce qui reste de l'année 2024, y compris au sein des passoires thermiques (installation d'une pompe à chaleur, pose d'une isolation ou d'une fenêtre...). Il ne sera donc plus obligatoire de réaliser un DPE avant des interventions de ce type. Les forfaits sont ceux qui existaient en 2023. Pour rappel, il était initialement prévu l'impossibilité de réaliser des gestes simples dans les logements classés F et G, ou encore de ne pouvoir avoir accès aux travaux d'isolation qu'à la condition d'avoir, ne premier lieu, décarboné son mode de chauffage. Ces évolutions sont donc reportées, au plus tôt, au 1er janvier 2025.
Le parcours accompagné, avec recours obligatoire à MonAccompagnateurRénov' (Mar), est préservé - mais les passoires thermiques n'y sont plus systématiquement fléchées. L'aide y est, pour rappel, calculée en pourcentage du montant des travaux (dans la limite d'un plafond), en fonction des sauts de classes de DPE réalisés.
Un pacte pour la rénovation énergétique
Pour remobiliser les troupes, le ministre délégué au Logement, Guillaume Kasbarian, a annoncé la signature prochaine d'un pacte pour la rénovation énergétique. La Capeb a récemment fait état, dans nos colonnes, des difficultés rencontrées par les artisans. "On pensait que la rénovation énergétique viendrait compenser la baisse du neuf, ce qui n'a pas été le cas, puisqu'elle aussi a fortement diminué", affirmait ainsi Jean-Michel Martin, président des métiers bois au sein de l'organisation professionnelle.