En dix secondes à peine, le Val-Fourré à Mantes-la-Jolie a perdu dimanche, devant d'anciens habitants et des badauds très émus, trois tours supplémentaires dans ce quartier sorti de terre dans les années 60-70 où dix immeubles avaient déjà été détruits depuis 1992.
Les trois tours de la rue Edgar Degas, d'une hauteur de 52 mètres et qui accueillaient 302 logements au total sur 18 étages, se sont affaissées sur elles-mêmes à 11h00 dans un crépitement impressionnant d'explosifs.
Des milliers de badauds, des habitants du quartier et de simples curieux, s'étaient regroupés tout autour des bâtiments pour assister à la scène. Alors que les tours s'écroulaient dans un immense nuage de poussière, des applaudissements ont retenti, interrompus par les seuls pleurs d'un bébé effrayé par le bruit.
Après l'explosion, menée à bien à l'aide de 3.100 charges explosives réparties dans les trois immeubles, il ne restait plus au sol qu'un gigantesque tas de gravas (40.000 tonnes) bientôt pris d'assaut par des pelleteuses qui mettront trois mois à les déblayer.
Au milieu des anciens habitants du Val-Fourré prenant des photos avec leurs téléphones portables, sur les bords de Seine, Jocelyne, 50 ans, venue avec sa fille de 20 ans et sa petite fille de 16 mois raconte avoir «vu ces tours se construire». «Cela fait quelque chose de les voir s'écrouler mais je suis heureuse car le Val-Fourré ressemble de moins en moins à un ghetto», assure-t-elle, confiant avoir déjà assisté à la destruction des premières tours du quartier il y a quatorze ans. Sans pouvoir retenir ses larmes, une autre mère de famille explique que «c'est une partie de notre vie qui s'en va et c'est douloureux».
Dès 8h00, 1.600 personnes habitant dans le périmètre de sécurité ont quitté leur domicile pour rejoindre des points d'accueil prévus pour les familles.Une crèche du quartier a été ouverte, les personnes âgées à mobilité réduite ont pu trouver refuge dans un centre médico-social, tandis que les habitants malades ont pu se rendre au centre hospitalier de la ville. Tous devaient retrouver leurs appartements à partir de 13h00, à l'issue d'une dernière inspection de sécurité et du nettoyage des rues du quartier.
A la place des trois tours, un pôle nautique de 5.000 m2 comprenant quatre bassins devrait ouvrir ses portes à l'automne 2008. La métamorphose du quartier du Val-Fourré, construit il y a une quarantaine d'années sur 120 hectares à l'ouest de la ville et qui accueille la moitié des 44.000 habitants de Mantes-la-Jolie, a débuté en septembre 1992 avec le dynamitage de quatre tours pour créer un centre d'affaires.
En octobre 2000, deux nouvelles tours ont été rayées de la carte et remplacées par un square. Puis, en juillet 2001, deux autres ont laissé la place à des logements, dont une partie en accession sociale à la propriété, à une école d'infirmière et à la caisse d'assurance maladie. Enfin, en novembre 2005, les explosifs ont eu raison de deux autres immeubles pour réaliser à leur place de petites résidences au milieu d'espaces verts.
Des milliers de badauds, des habitants du quartier et de simples curieux, s'étaient regroupés tout autour des bâtiments pour assister à la scène. Alors que les tours s'écroulaient dans un immense nuage de poussière, des applaudissements ont retenti, interrompus par les seuls pleurs d'un bébé effrayé par le bruit.
Après l'explosion, menée à bien à l'aide de 3.100 charges explosives réparties dans les trois immeubles, il ne restait plus au sol qu'un gigantesque tas de gravas (40.000 tonnes) bientôt pris d'assaut par des pelleteuses qui mettront trois mois à les déblayer.
Au milieu des anciens habitants du Val-Fourré prenant des photos avec leurs téléphones portables, sur les bords de Seine, Jocelyne, 50 ans, venue avec sa fille de 20 ans et sa petite fille de 16 mois raconte avoir «vu ces tours se construire». «Cela fait quelque chose de les voir s'écrouler mais je suis heureuse car le Val-Fourré ressemble de moins en moins à un ghetto», assure-t-elle, confiant avoir déjà assisté à la destruction des premières tours du quartier il y a quatorze ans. Sans pouvoir retenir ses larmes, une autre mère de famille explique que «c'est une partie de notre vie qui s'en va et c'est douloureux».
Dès 8h00, 1.600 personnes habitant dans le périmètre de sécurité ont quitté leur domicile pour rejoindre des points d'accueil prévus pour les familles.Une crèche du quartier a été ouverte, les personnes âgées à mobilité réduite ont pu trouver refuge dans un centre médico-social, tandis que les habitants malades ont pu se rendre au centre hospitalier de la ville. Tous devaient retrouver leurs appartements à partir de 13h00, à l'issue d'une dernière inspection de sécurité et du nettoyage des rues du quartier.
A la place des trois tours, un pôle nautique de 5.000 m2 comprenant quatre bassins devrait ouvrir ses portes à l'automne 2008. La métamorphose du quartier du Val-Fourré, construit il y a une quarantaine d'années sur 120 hectares à l'ouest de la ville et qui accueille la moitié des 44.000 habitants de Mantes-la-Jolie, a débuté en septembre 1992 avec le dynamitage de quatre tours pour créer un centre d'affaires.
En octobre 2000, deux nouvelles tours ont été rayées de la carte et remplacées par un square. Puis, en juillet 2001, deux autres ont laissé la place à des logements, dont une partie en accession sociale à la propriété, à une école d'infirmière et à la caisse d'assurance maladie. Enfin, en novembre 2005, les explosifs ont eu raison de deux autres immeubles pour réaliser à leur place de petites résidences au milieu d'espaces verts.