ANALYSE. Bien que sa production issue de sources d'énergie renouvelable et de récupération progresse, la chaleur "verte" ne représente même pas un quart de la consommation finale de chaleur en France. Pour rattraper ce retard, les acteurs appellent à renforcer le Fonds chaleur et à décarboner "massivement" le secteur.
Pourtant régulièrement présentée comme un levier incontournable pour assurer la souveraineté énergétique et la décarbonation de l'économie française, la chaleur renouvelable est toujours à la peine. Bien que sa production issue de sources d'énergie renouvelable et de récupération (ENR&R) progresse, elle ne représentait même pas un quart (22,3%) de la consommation finale de chaleur en France pour l'année 2021.
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Un retard analysé par le baromètre 2022 de la chaleur ENR&R, établi par l'AFPG (Association française des professionnels de la géothermie), le CIBE (Comité interprofessionnel du bois-énergie), la Fedene (Fédération des services énergétiques et environnementaux), le SER (Syndicat des énergies renouvelables), Uniclima (Syndicat professionnel des industries thermiques, aérauliques et frigorifiques) et l'Ademe (Agence de la transition écologique), et qui doit être rattrapé selon les acteurs de la filière.
Ces derniers appellent les pouvoirs publics à prendre "des décisions politiques fortes" pour renverser la vapeur.
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