Le secrétaire dEtat marocain chargé de lEau, Abdelkbir Zahoud, a indiqué lors dun colloque que le Maroc doit construire 50 barrages supplémentaires d'ici 20 ans, en raison d'un manque d'eau extrêmement préoccupant et de sa faiblesse de stockage.
«Notre pays est à la limite du stress hydrique et doit construire 50 barrages d'ici 2025 et un millier de petites retenues avant 2050», a indiqué Abdelkbir Zahoud, lors d'un colloque sur les «conceptions et la gestion durable des barrages dans la Méditerranée», qui s'est déroulé en début de semaine à Rabat.
M. Zahoud a estimé que «les barrages restaient la solution la plus avantageuse pour l'accroissement du potentiel hydrique comparativement avec des modes non conventionnels comme le dessalement de l'eau de mer dont le coût est encore prohibitif».
Le potentiel des ressources en eau par an ne cesse de diminuer passant de 2.500 m3 par habitant et par an en 1980 à 1.000 seulement aujourd'hui en dépit de l'existence de 113 barrages dans le pays et d'une capacité de stockage qui est passée de 1,8 milliard de m3 au lendemain de l'indépendance à 16 milliards actuellement. Selon le secrétaire dEtat, cette situation s'explique par le recours massif à l'eau pour le développement économique et social. L'accès à l'eau potable en milieu urbain s'est généralisé et 16,5 millions de personnes en profitent. Dans les régions rurales, plus de 1,4 million d'hectares sont irrigués, sécurisant un revenu stable pour un nombre équivalent de familles et le taux d'accès à l'eau potable, qui n'était que 5 pc au lendemain de l'indépendance est passé à 61 pc en 2004 et devrait atteindre 70 pc à la fin 2005.
M. Zahoud a estimé que «les barrages restaient la solution la plus avantageuse pour l'accroissement du potentiel hydrique comparativement avec des modes non conventionnels comme le dessalement de l'eau de mer dont le coût est encore prohibitif».
Le potentiel des ressources en eau par an ne cesse de diminuer passant de 2.500 m3 par habitant et par an en 1980 à 1.000 seulement aujourd'hui en dépit de l'existence de 113 barrages dans le pays et d'une capacité de stockage qui est passée de 1,8 milliard de m3 au lendemain de l'indépendance à 16 milliards actuellement. Selon le secrétaire dEtat, cette situation s'explique par le recours massif à l'eau pour le développement économique et social. L'accès à l'eau potable en milieu urbain s'est généralisé et 16,5 millions de personnes en profitent. Dans les régions rurales, plus de 1,4 million d'hectares sont irrigués, sécurisant un revenu stable pour un nombre équivalent de familles et le taux d'accès à l'eau potable, qui n'était que 5 pc au lendemain de l'indépendance est passé à 61 pc en 2004 et devrait atteindre 70 pc à la fin 2005.