Après un premier plan social en début d'année, le fabricant de grues Manitowoc vient d'annoncer une nouvelle séries de licenciements, dont 181 touchent des sites français.

Le spécialiste des grues de chantier Manitowoc vient d'annoncer 560 suppressions de postes supplémentaires en Europe, dont 181 en France dans le cadre d'un projet de réorganisation qui «fait face à l'intensification de la crise du marché mondial», selon le groupe. Les sites concernés en France sont ceux de Saint-Nizier-sous-Charlieu dans la Loire (52 postes), La Clayette en Saône et Loire (42 personnes concernées), Moulins dans l'Allier (24 licenciements), et les services après vente et centraux (63 postes). Les autres pays concernés par ces licenciements sont l'Allemagne et la Slovaquie.

 

«C'est un gâchis : on est en train de casser l'outil industriel. Le jour où l'activité va redémarrer, le savoir faire ne sera plus là», a déploré à l'AFP Franck Gaillard, un délégué CGT. Selon lui, 89 mutations seraient envisagées mais celles-ci semblent «peu réalistes».

 

Manitowoc Crane Group, emploie 7.000 personnes dans le monde, dont 1.740 en France. En 2008, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 3,9 milliards de dollars en hausse de 20%, son chiffre d'affaires a chuté de 24% au premier trimestre 2009. En janvier dernier, la direction américaine du groupe avait déjà annoncé un plan social concernant 358 postes en France.

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