Les actionnaires de Manitou, constructeur d'engins de manutention tout-terrain, se prononceront le 9 juin sur la fusion-absorption de la holding SFERT.
Les actionnaires du constructeur d'engins de manutention, Manitou, devront attendre le 9 juin afin de se prononcer sur la fusion-absorption de la holding de la Société Financière d'Etudes et de Réalisations Techniques (SFERT).
En effet, Manitou avait annoncé en janvier dernier une réorganisation de son capital passant par cette fusion-absorption et par la signature d'un pacte d'actionnaires entre les deux familles fondatrices, Braud et Himsworth. Les conseils d'administration de Manitou et de sa holding ont donc arrêté ce mercredi les termes du projet de traité de fusion-absorption. La parité définitive arrêtée étant de 45,83 actions Manitou pour une action SFERT (détenteur de 42,06% de Manitou).
Au terme de cette opération, Manitou sera détenu à hauteur de 33,22% par la famille Himsworth (contre 10,51% auparavant), de 31,85% par la famille Braud (10,65% auparavant). Le concert familial contrôlera ainsi 65,07% de Manitou, contre 63,23% auparavant.
Les autres actionnaires et le flottant détiendront 34,07% (35,87% avant) tandis que l'autocontrôle sera de 0,86% au lieu de 0,90% avant l'opération.
Manitou a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 838 millions d'euros (+23%) dont plus des deux-tiers à l'international. Durement frappé par la crise, il a subi une perte nette de 16,7 millions d'euros en 2010, après une perte de 131,3 millions d'euros en 2009. La société a prévu une croissance d'environ 20% de son chiffre d'affaires en 2011 et un résultat net positif.