Plusieurs associations écologiques ont manifesté dimanche sur une plage du Morbihan pour dénoncer un projet d'extraction de sable au large de la presqu'île de Quiberon mené par une filiale du cimentier Lafarge.
Ils étaient environ 7.000 à manifester dimanche sur une plage du Morbihan, pour protester contre le projet du groupe Lafarge qui consiste à extraire aux alentours de 18 millions de tonnes de sable pendant 30 ans sur les fonds marins du domaine public maritime, le long des côtes du Morbihan.
Les différentes associations écologiques ont expliqué que ce projet engendrerait «une submersion d'une grande partie des côtes littorales, consécutive à la disparition des dunes côtières qui constituent le seul rempart ou pare-chocs contre la violence des marées».
De son côté, le groupe Lafarge estime nécessaire l'extraction de sable en mer car «la demande est très forte tandis que les ressources des carrières terrestres se réduisent». De plus, le cimentier se dit «prêt à arrêter net le projet s'il s'avérait néfaste pour l'environnement».
Le 3 mai 2005, un arrêté ministériel permettait à la filiale du groupe Lafarge et à une filiale du groupe italien Italcementi d'effectuer des recherches de sables et de graviers siliceux marins. Cet accord pourrait déboucher d'ici quelques temps sur une demande de concession ministère.
Les différentes associations écologiques ont expliqué que ce projet engendrerait «une submersion d'une grande partie des côtes littorales, consécutive à la disparition des dunes côtières qui constituent le seul rempart ou pare-chocs contre la violence des marées».
De son côté, le groupe Lafarge estime nécessaire l'extraction de sable en mer car «la demande est très forte tandis que les ressources des carrières terrestres se réduisent». De plus, le cimentier se dit «prêt à arrêter net le projet s'il s'avérait néfaste pour l'environnement».
Le 3 mai 2005, un arrêté ministériel permettait à la filiale du groupe Lafarge et à une filiale du groupe italien Italcementi d'effectuer des recherches de sables et de graviers siliceux marins. Cet accord pourrait déboucher d'ici quelques temps sur une demande de concession ministère.