Entre un et deux milliers de personnes ont manifesté samedi pendant près de trois heures à Cernay, près de Mulhouse (Haut-Rhin), contre un projet de construction d'un incinérateur de déchets ménagers de grande capacité.
Les opposants au projet craignent de voir se développer des cancers à l'ombre du futur incinérateur et prônent des solutions alternatives comme le recyclage et la réduction des déchets.
La manifestation était organisée par Alsace Nature, l'association «Non à l'incinérateur d'Aspach-le-Haut» (Niah), le collectif «Stop Incinération Alsace/Bourgogne/Franche-Comté», soutenus par un collectif de médecins ayant signé une pétition contre l'installation.
«Nous sommes déterminés à maintenir, d'ici l'ouverture de l'enquête publique en janvier, une très forte pression sur les élus et les autorités contre le projet d'incinérateur d'Aspach-le-Haut», a déclaré Michel Breuzard, président d'Alsace Nature Haut-Rhin. Ce dernier s’est félicité de la «forte mobilisation et la prise de conscience populaire grandissante» dans la région.
Risque sanitaire
«Personne ne peut affirmer qu'il n'y a plus de risque sanitaire à vivre à côté d'un incinérateur», a déclaré le président d'Alsace Nature. De nombreuses maisons dans la région affichent les mêmes convictions sur des banderoles accrochées à leurs fenêtres.
Le projet prévoit l'entrée en service en 2010 d'une troisième usine d'incinération de déchets ménagers dans le Haut-Rhin, d'un coût de 69 millions d'euros et devant traiter 75.000 tonnes annuelles d'ordures ménagères, déchets industriels et boues de station d'épuration.
La manifestation était organisée par Alsace Nature, l'association «Non à l'incinérateur d'Aspach-le-Haut» (Niah), le collectif «Stop Incinération Alsace/Bourgogne/Franche-Comté», soutenus par un collectif de médecins ayant signé une pétition contre l'installation.
«Nous sommes déterminés à maintenir, d'ici l'ouverture de l'enquête publique en janvier, une très forte pression sur les élus et les autorités contre le projet d'incinérateur d'Aspach-le-Haut», a déclaré Michel Breuzard, président d'Alsace Nature Haut-Rhin. Ce dernier s’est félicité de la «forte mobilisation et la prise de conscience populaire grandissante» dans la région.
Risque sanitaire
«Personne ne peut affirmer qu'il n'y a plus de risque sanitaire à vivre à côté d'un incinérateur», a déclaré le président d'Alsace Nature. De nombreuses maisons dans la région affichent les mêmes convictions sur des banderoles accrochées à leurs fenêtres.
Le projet prévoit l'entrée en service en 2010 d'une troisième usine d'incinération de déchets ménagers dans le Haut-Rhin, d'un coût de 69 millions d'euros et devant traiter 75.000 tonnes annuelles d'ordures ménagères, déchets industriels et boues de station d'épuration.
