Le britannique Amec a accueilli favorablement la proposition de rachat de 51% des parts de Spie Batignolles par 80 cadres dirigeants associés à un investisseur.
La branche bâtiment du groupe Spie, associée au fonds d'investissement Barclays Private Equity France, a proposé un LBO (leverage buy-out) pour racheter 51% de son capital au groupe britannique Amec, son unique actionnaire.
Spie Batignolles et Amec, qui a accepté cette proposition, se sont donné jusqu'au 31 juillet 2003 pour conclure les termes de cette cession.
Cette annonce ne constitue pas une réelle surprise car la filiale était clairement destinée à être vendue. Le britannique avait clairement annoncé qu'elle ne faisait plus partie de sa stratégie, désormais tournée vers l'ingénierie électrique.
Selon le communiqué de Spie Batignolles, Amec a d'ailleurs accueilli favorablement cette offre de LBO et souhaite rester actionnaire du groupe français à hauteur de 49%. "Cette stabilité est un gage de pérennité" indique Spie Batignolles en rappelant que les accords prévoient la poursuite de la coopération sur des projets communs en Europe continentale.
Le LBO associe les 80 cadres dirigeants de Spie Batignolles sous la houlette de son pdg, François-Xavier Cledat et de François-Xavier Anscutter, directeur général. "L'expérience réussie de l'actionnariat des salariés de Spie et la stabilité depuis plus de 10 ans de l'équipe dirigeante de Spie Batignolles sont des facteurs déterminants pour mener à bien ce projet" rappelle le communiqué.
Si le projet se concrétise les dirigeants et nouveaux actionnaires auront fort à faire. Le 4e groupe de BTP français qui emploie 4.600 personnes et a réalisé un chiffre d'affaires de 792 millions d'euros en 2002 est encore fragile.
Après un passage à vide dans les années 90, le groupe a été contraint de se restructurer totalement en 1995 et a organisé un LBO avant de passer sous pavillon britannique depuis 2002.
Parallèlement à sa restructuration financière, le groupe a également mis l'accent ces dernières années sur les travaux électriques et de maintenance et a nettement réduit la voilure dans les grands chantiers de construction.
Spie Batignolles et Amec, qui a accepté cette proposition, se sont donné jusqu'au 31 juillet 2003 pour conclure les termes de cette cession.
Cette annonce ne constitue pas une réelle surprise car la filiale était clairement destinée à être vendue. Le britannique avait clairement annoncé qu'elle ne faisait plus partie de sa stratégie, désormais tournée vers l'ingénierie électrique.
Selon le communiqué de Spie Batignolles, Amec a d'ailleurs accueilli favorablement cette offre de LBO et souhaite rester actionnaire du groupe français à hauteur de 49%. "Cette stabilité est un gage de pérennité" indique Spie Batignolles en rappelant que les accords prévoient la poursuite de la coopération sur des projets communs en Europe continentale.
Le LBO associe les 80 cadres dirigeants de Spie Batignolles sous la houlette de son pdg, François-Xavier Cledat et de François-Xavier Anscutter, directeur général. "L'expérience réussie de l'actionnariat des salariés de Spie et la stabilité depuis plus de 10 ans de l'équipe dirigeante de Spie Batignolles sont des facteurs déterminants pour mener à bien ce projet" rappelle le communiqué.
Si le projet se concrétise les dirigeants et nouveaux actionnaires auront fort à faire. Le 4e groupe de BTP français qui emploie 4.600 personnes et a réalisé un chiffre d'affaires de 792 millions d'euros en 2002 est encore fragile.
Après un passage à vide dans les années 90, le groupe a été contraint de se restructurer totalement en 1995 et a organisé un LBO avant de passer sous pavillon britannique depuis 2002.
Parallèlement à sa restructuration financière, le groupe a également mis l'accent ces dernières années sur les travaux électriques et de maintenance et a nettement réduit la voilure dans les grands chantiers de construction.
